Γότθοι

γοῦν

γοῦνα
γοῦν, particule toujours placée après un mot, marque :
1 une restriction, du moins certes ; au moins certes ; ce qui est sûr au moins, c’est que : κατὰ γοῦν ἐμὴν δόξαν, Plat. Rsp. 613b, du moins certes à mon avis ; cf. ibid. 334a ; Eschl. Ag. 1425 ; Soph. O.R. 1425 ; Thc. 1, 2 ; dans Hom. suivi d’un autre γε, Il. 5, 258 ; 16, 30 ; cf. Plat. Ap. 21d ||
2 une affirmation, surt. dans les réponses, certes, certes oui : τὰς γοῦν Ἀθήνας οἶδα, Soph. O.C. 24, je connais bien Athènes ; cf. Soph. O.R. 626 ; Ant. 45 ; Plat. Soph. 219d ; ironiq. Eur. Ph. 618 ; Ar. Th. 845, Eccl. 794 ||
3 une transition, c’est-à-dire, par exemple, Xén. Cyr. 1, 5, 8 ||
E Ion. γῶν, Hdt. 1, 31 (pour γε οὖν, loc. elle-même qqf. employée, Plat. Pol. 257d ; DH. 2, 56, etc. ; d’ord. γ’ ἂν οὖν, Thc. 1, 76 ; Eur. Med. 504 ; Ar. Eccl. 806).