Ἀλπωνός

ἅλς

ἀλσηΐδες
ἅλς, ἁλός () [ᾰλο] la mer, Il. 1, 141, etc. ; Od. 2, 261, etc. ; ἢ ἁλὸς ἢ ἐπὶ γῆς, Od. 12, 27, et sur mer et sur terre ; pléon. πόντος ἁλός, Il. 21, 59 ; Thgn. 10 ; ou ἁλὸς πέλαγος, Od. 5, 335 ; Hh. Ap. 73 ; Eur. Tr. 88 ; ἃλς πελαγία, Eschl. Pers. 427, etc.
Étym. le sens de « mer » est poét., v. le suiv.
ἅλς, ἁλός () [ᾰλο]
I sel, particul.
1 bloc de sel, rocher de sel, Hdt. 4, 181, 182, etc. ; Arstt. Insomn. 53, 8 ||
2 sel pour saupoudrer, d’ord. plur. Od. 11, 123 ; 23, 270 ; Hdt. 4, 53 ; 6, 119 ; 7, 30 ; Plat. Conv. 177b, Tim. 60e, etc. ; Plut. M. 684e, etc. ; en ce sens, sg. Il. 9, 214 ; Philyll. (Com. fr. 2, 866); Axion. (Com. fr. 3, 535); prov. οὐδ’ ἅλα δοίης, Od. 17, 455 ; Thcr. Idyl. 27, 60, tu ne donnerais même pas un grain de sel ; prov. c. symb. d’hospitalité : ἅλας τε καὶ τράπεζαν, Archil. 96, le sel et la table ; cf. Dém. 400, 16 ; ou ἅλες seul, Dém. 401, 3 ; Eschn. 85 fin ; τῶν ἁλῶν συγκατεδηδοκέναι μέδιμνον, Plut. M. 94a, avoir mangé ensemble un boisseau de sel, c. à d. être de vieux amis ; cf. Arstt. Eud. 7, 2, 35 ||
3 salines, DH. 2, 55 ||
4 fig. sel d’une plaisanterie, d’un écrit, Plut. M. 685a ||
II saumure, Call. fr. 50.
Étym. R. indo-europ. *seh₂l-, sel ; cf. lat. sāl.