ἑρπυστικός

ἕρπω

ἐρράγην
ἕρπω (impf. εἷρπον, f. ἕρψω, ao. εἷρψα, pf. inus.)
1 se traîner péniblement, en parl. de malades, Soph. Ph. 207, Ar. Vesp. 552 ; d’enfants, Eschl. Sept. 17 ; en gén. se mouvoir lentement, avec peine, Od. 17, 158 ||
2 s’avancer peu à peu, glisser doucement, en parl. de larmes, Soph. El. 1231 ; de la jeunesse, Soph. Tr. 546 ; de la guerre, Ar. Eq. 673 ; de l’envie, Soph. Aj. 157 ; de bruits, de rumeurs, Pd. I. 4, 68 ; cf. Soph. Aj. 1087 ||
3 p. ext. se mouvoir, s’avancer, aller, en gén. Il. 17, 447 ; Od. 12, 395, etc. ; ἕρπεθ’ ὡς τάχιστα, Soph. O.C. 1643, venez le plus vite possible ; ἕρπειν ὁδόν, Soph. Aj. 287 ; κέλευθον, Soph. Phil. 1223, faire un trajet ; fig. εἰς ποῖον ἕρπεις μῦθον; Eur. Hel. 316, à quoi veux-tu en venir en parlant ainsi ? ἕρπειν πρὸς ᾠδάς, Eur. Cycl. 423, commencer à chanter ; en parl. de malheurs soudains, Soph. Ant. 585, 619 ||
Moy. (seul. prés.) m. sign. Arét. 33 ||
E Act. prés. ind. 3 sg. éol. ἔρπει, Thcr. Idyl. 30, 19 ; sbj. 1 pl. dor. ἕρπωμες, Thcr. Idyl. 15, 42. Part. dat. pl. dor. ἑρπόντεσσι, Pd. O. 7, 52. — Fut. dor. ἑρψῶ, Thcr. Idyl. 5, 45 ; 1 pl. ἑρψοῦμες, Thc. 18, 40.
Étym. R. indo-europ. *serp-, ramper ; cf. lat. serpō, sscr. sárpati.