ἱππεύς
Ἱππεύςἱππεύς, έως
(ὁ)
I cavalier, p. opp. à πεζός,
c. à d.
1 qui conduit un char,
Il. 12, 66
||
2 qui combat du haut d’un
char, Il. 15,
270 ||
3 qui concourt dans une
course de chars, Il. 23, 262 ||
4 postér. qui monte à cheval, Hdt. 3, 88 ; 9, 49 ; Eschl. Pers. 14, etc. ; τῆς πολιτείας,
Aristén. 1, 26,
courrier de l’État ||
II au
sens politique, οἱ ἱππεῖς,
att. ἱππῆς, les
chevaliers :
1 à
Athènes, 2e classe des citoyens, qui
possédaient un revenu annuel équivalant à 300 médimnes de blé et
deux chevaux, dont un pour leur écuyer (ἱπποκόμος ou ἀκόλουθος) : ils formaient la
cavalerie athénienne, Arstt.
fr. 350 ; Plut.
Sol. 18
||
2 à
Sparte, corps de 300 hommes d’élite, sorte de garde du corps des
rois de Sparte, Hdt. 8, 124 ||
3 à
Rome, la classe des chevaliers, App. 2, 31 Schweigh.
etc. ||
III p. anal.
1 sorte de crabe à longues
pattes, Arstt. H.A. 4, 2, 3 ||
2 sorte de comète,
Plin. H.N.
2, 22 ||
E Pour le plur. le nomin. att. est en -εῖς, -ῆς (ἱππεῖς, ἱππῆς) sel. la
règle ; on trouve un ex. de
ἰππέης (v.
Meisterh. p. 110, 7); l’accus. est en -εῖς :
τοὺς ἱππεῖς, CIA. 2, 612, 18
(299 av. J.-C.) ; etc. ; v. Meisterh. p. 111, 8.