ἱστός
ἱστοτέλειαἱστός, οῦ
(ὁ) propr. objet dressé, d’où :
I mât de navire,
Il. 4, 434,
etc. ; Od.
2, 424, etc.
||
II rouleau vertical
chez les anciens, non horizontal comme chez
nous (sauf aux Gobelins et dans les
manufactures de l’Inde), d’où partent les
fils de la chaîne sur un métier de tisserand, d’où :
1 métier de tisserand,
Il. 6, 491 ;
Od. 1, 357,
etc. ; ἱστὸν
στήσασθαι, Hés. O. 777, dresser le métier,
c. à d. commencer une trame ;
ἱστὸν ἐποίχεσθαι, Il. 1, 31 ; Od. 5, 62, aller et venir
sur le métier, en parl. du tisserand
||
2 p.
suite, la chaîne fixée sur le métier, d’où la trame : ἱστὸν
ὑφαίνειν, Il. 3, 125 ; Od. 2, 104, tisser une trame ||
3 p.
ext. tissu, toile, pièce de toile, Pol. 5, 89, 2 ;
Str. 378
||
4 p.
anal. toile d’araignée, Bacchyl.
fr. 4, 70 (Stob. Fl. 55, 3); Philstr.
p. 834 ; ou cellule d’abeilles, Arstt. H.A. 9, 40, 8 ||
III baguette, verge,
Hdt. 8, 122
||
IV p.
anal. os de jambe, Opp.
C. 1,
408.
Étym. R.
indo-europ. *steh₂-, être debout ; cf. ἵστημι.