ὅγε
Ὄγκαὅ·γε, ἥγε, τόγε,
gén. τοῦγε, τῆσγε,
τοῦγε, etc.
I pron. démonstr. celui-ci, celle-ci, ceci,
joint à un subst. Il. 5, 327, 794 ;
à κεῖνος,
Il. 19, 344 ;
particul. :
1 dans
les propos. disjonctives, soit dans le 1er
membre : πατὴρ δ’ ἐμὸς ἄλλοθι γαίης
ζώει ὅγ’ ἢ τέθνηκεν, Od.
2, 131, mon père est encore vivant sur
qqe terre étrangère ou il est mort ; cf.
Il. 1, 190 ;
Od. 4, 821 ;
soit dans le 2e
membre : ἤ τινας ἐκ Πύλου ἄξει ἢ ὅγε
καὶ Σπάρτηθεν, Od. 2, 326, il amènera qqes guerriers de Pylos ou encore
de Sparte ; cf. Hdt. 2, 173 ||
2 dans
les propos. adversatives : après ἀλλά :
Θέτις δ’ οὐ λήθετ’ ἐφετμέων, ἀλλ’ ἥγ’
ἀνεδύσατο, Il. 1, 496, Thétis n’avait pas oublié la prière (de son
fils), loin de là ; aussi elle sortit du sein des flots ;
après δέ,
Il. 11, 226 ;
après ἄρα,
Il. 7, 169,
etc. ; après un pron.
ou un adv. pronominal destiné à récapituler emphatiquement,
Il. 13, 94 ;
après ὡς,
Il. 11, 136
||
II adv.
1 τῇγε, justement ici, précisément en ce lieu,
Il. 6, 435
||
2 acc.
neutre τόγε, justement pour ce
motif, Il. 5,
827 ; Od. 17,
401.
Étym.
ὅ démonstr.
γε.