οὕνεκα
οὕνεκενοὕνεκα, adv. et
prép.
I adv.
1 à cause de quoi, c’est
pourquoi, Il. 9,
505 ; Od. 3,
61 ||
2 à cause de ce que, parce
que, puisque, Il. 11,
21, etc. ; Eschl. Suppl. 639 ; Soph. Ph. 586, etc. ; en ce sens dans les inscr.
att. CIA. 1,
487, 1 (du 6e au
5e siècle av. J.-C.), etc. ; v. Meisterh. p. 177,
25 ; οὕνεκ’ ἄρα, Il. 7, 140, etc. ; οὕνεκα δή,
Il. 3, 403,
puis donc que ||
3 comme quoi, à savoir
que, que (comme ὅτι) après les verbes signifiant
savoir, dire ou penser (εἰδέναι,
Od. 5, 216 ;
ἴσθι, Soph.
Ph. 232 ;
νοεῖν, Od.
7, 300 ; ἐννοεῖν, Soph. Ant. 63 ; λέγειν, Eur. I.A. 102, etc.) ; μάθ’ οὕνεκα,
Soph. O.R.
708, sache que, etc. ||
II prép. (d’ord. après son
rég.) à cause de, gén.
Eschl. Pr.
345, etc. ;
Soph. Ph.
774, etc. ;
dans une inscr. att. en vers,
CIA. 4, b, 491, 8 (5e siècle av. J.-C.), v. Meisterh. p. 177, 26 ; rar. en
prose, Dém. 59,
39 Baiter-Sauppe ||
E La forme οὕνεκα paraît avoir été
très us. en poésie att. ; sel. les calculs de J. Wackernagel
résumés par Meisterh. la proport. des ex. de οὕνεκα et de εἵνεκα dans
les inscr. att. serait la suiv. : dans Aristoph. 22 ex. de οὕνεκα,
contre 8 de εἵνεκα ; dans les autres Com. 30 de οὕνεκα
contre 12 de εἵνεκα ; dans Soph. (cod. Mediceus) 25 de οὕνεκα, pas un de εἵνεκα ; dans Eschyle
(cod. Laurentianus) 4
de οὕνεκα, 2 de εἵνεκα ; dans Eur. (meill. mss.)
seul. οὕνεκα.
Étym.
οὗ gén. de
ὅς, ἥ, ὅ, ἕνεκα.