ὑπάτοπος

ὕπατος

Ὕπατος
ὕπατος, η ou ος, ον [ῠᾰ]
1 le plus haut, le plus élevé, T. Locr. 100a ; Epigr. (DS. 1, 15) ; ἐν πυρῇ ὑπάτῃ, Il. 23, 165 ; 24, 787, au haut du bûcher ; avec un gén. : ὕπατοι λεχέων στροφοδινοῦνται, Eschl. Ag. 51, ils tournoient au-dessus de leurs nids ; ὕπατοι θεοί, Eschl. Ag. 89, les dieux d’en haut, p. opp. aux θεοὶ χθόνιοι ; fig. Ζεὺς ὕπατος, Eschl. Ag. 509 ; Oracl. (Dém. 531, 7) Zeus, le dieu suprême ; ὑπ. Ἀθηνᾶ, Oracl. (Dém. 1072, 18), etc. Athèna la déesse souveraine ; ὕπατος ἀρχή, Pol. 2, 11, 1 ; ou dor. ὑπάτα ἀρχά, Anth. App. 285, magistrature suprême, c. à d. consulat, à Rome ; στρατηγὸς ὕπατος, Pol. 1, 52, 5 ; 6, 14, 2, commandant suprême, c. à d. consul, à Rome ; subst. ὁ ὕπατος, Anth. 9, 280 ; 11, 58, etc. le consul ; qqf. le proconsul, Pol. 18, 29, 5 ; App. Hann. 48 ||
2 qui est à l’extrémité, le dernier, Soph. Ant. 1333 ; A. Rh. 4, 282 ; ἡ ὑπάτη (s. e. χορδή) Plat. Rsp. 443d ; Anth. 11, 352, la dernière corde, la plus basse, dans les instruments de musique ; avec idée de temps, extrême, suprême, Soph. Ant. 1332 ; Anth. 7, 233 ; avec idée de degré, le plus élevé, le meilleur, Pd. O. 1, 161 ; P. 6, 42 ; p. suite le plus profond, A. Rh. 2, 207 ; 3, 1213 ||
E Fém. -ος, Pol. 2, 11, 1 ; 3, 40, 9 ; Zos. 5, 18, etc.
Étym. superl. de ὕπο ; pour la format. au lieu du suff. -mo-, cf. lat. summus, on trouve -το-, cf. μέσατος, νέατος, μύχατος, etc.