ἡδύχροος-ους

ἥδω

Ἠδῶνες
ἥδω (impf. ἧδον, f. ἥσω, ao. ἧσα, pf. inus.) réjouir, charmer, Anacr. 145 ; El. N.A. 10, 48, etc. ; τὰ ἥδοντα, Plat. Ax. 366a, les plaisirs ||
Moy. ἥδομαι (impf. ἡδόμην, f. ἡσθήσομαι, ao. ἥσθην, pf. inus.) se réjouir, être réjoui, charmé, avec l’idée d’une joie intérieure plutôt qu’apparente, p. opp. à χαίρειν, Plut. M. 449a; joint à εὐφραίνομαι, Ar. Pax 291 ; τινι, Hdt. 1, 69 ; 8, 103, etc. ; Thc. 1, 121 ; Xén. Cyr. 8, 3, 44 ; τι, Soph. O.R. 937, etc. ; ἐπί τινι, Xén. Cyr. 8, 4, 12 ; Plat. Phil. 48b; ὑπέρ τινος, Lys. 193, 10 ; rar. τινος, Soph. Ph. 715, se réjouir de qqe ch. ; ἥδεσθαι ἡδονήν, Plat. Phil. 21a; Plut. Brut. 52, éprouver un plaisir ; souv. avec un adj. neutre : βραχέα ἥδ. Thc. 3, 40, ou βαιὰ ἥδ. Ar. Ach. 2, avoir peu de plaisir ; avec un part. ἥσατο πίνων, Od. 9, 353, il eut plaisir à boire ; ἥσθη ἀκούσας, Hdt. 3, 34, il fut charmé d’avoir entendu, etc. ; avec un part. à l’acc. ἥσθην πατέρα τὸν ἐμὸν εὐλογοῦντά σε, Soph. Ph. 1314, il m’a été doux de t’entendre faire l’éloge de mon père ; rar. avec un inf. ἡδόμεθ’ εἶναι, Eschl. Eum. 312, nous nous réjouissons d’être ; avec ὅτι : ἥδομαι ὅτι, Ar. Nub. 773, je me réjouis de ce que, etc. ; au part. prés. dans la locut. ἡδομένῳ ἐστί (ou γίγνεταί) μοί τι, Hdt. 8, 10, etc. ; Plat. Phæd. 78b, etc. ; Ant. 142, 14, etc. je suis charmé de cela (cf. βουλομένῳ, ἀσμένῳ); ou abs. ἡδομένᾳ ψυχᾷ, Eur. (Plut. M. 664c) d’une âme réjouie ; ἡδομένᾳ φωνᾷ, Ar. Av. 236, d’une voix réjouie ||
E Act. prés. ἥδω, Plat. Ax. 366a (v. ci-dessus) ; Mus. (Stob. Fl. 18, 38); Clém. 85 ; ao. ἧσα, El. N.A. 10, 48 ; Clém. 205. Ao. moy. 3 sg. ἥσατο, Od. 9, 353.
Étym. R. indo-europ. *sueh₂d-, doux ; cf. sscr. svadati, donner bon goût, v. ἡδύς.