ἧσσα

ἡσσάω

ἡσσητέα
ἡσσάω, att. ἡττάω-ῶ (f. ἡσσήσω, ao. ἥσσησα, pf. ἥσσηκα; pass. f. ἡσσηθήσομαι, ao. ἡσσήθην, pf. ἥσσημαι, pl. q. pf. ἡσσήμην)
I être inférieur à : τινος, Eur. Alc. 697, à qqn ; τι, Xén. Cyr. 1, 4, 5, en qqe ch. ; τινός τινι, Xén. Cyr. 3, 3, 42, ou ἔν τινι, Cyr. 8, 2, 13, à qqn en qqe ch. ; avec un part. ; τούτου οὐχ ἡττησόμεθα εὖ ποιοῦντες, Xén. An. 2, 3, 23, nous ne nous laisserons pas vaincre par celui-ci en générosité ||
II au sens pass. être vaincu :
1 en parl. de guerre : μάχῃ, Hdt. 5, 46 ; ou μάχην, Dém. 444, 5, dans un combat ||
2 devant un tribunal ou une assemblée, Soph. Aj. 1242 ; Ar. Pl. 482 ; Xén. Mem. 4, 4, 17 ; ἡττ. δίκην, Plat. Leg. 880c; Dém. 1117, 5, perdre son procès ||
3 en gén. se laisser vaincre ou abattre ; ὕπνου, Xén. Cyr. 1, 5, 11 ; τῶν ἡδονῶν, Xén. Ages. 5, 1, par le sommeil, par le plaisir ; ou avec une prép. ὑπ’ ἔρωτος, Plat. Phædr. 233c; πρός τινος, Hdt. 9, 122 ; πρός τι, Plat. Leg. 650a, être vaincu ou se laisser vaincre par l’amour, par qqe ch. ; d’où abs. se laisser abattre : τῷ θυμῷ, τῇ γνώμῃ, Hdt. 8, 130, etc. ; τὴν γνώμην, Thc. 6, 72, céder au découragement ||
4 se laisser vaincre par, s’éprendre de : τινος, Ath. 592c; Plut. M. 771f, 773c, d’une femme, d’une jeune fille ||
E Les formes att. sont en ἡττ-, ttef. dans un traité avec Naxos (entre 400 et 375 av. J.-C.) on trouve la forme ἡσσηθῇ, v. Meisterh. p. 77, § 36, 2. — Act. réc. ἡσσάω-ῶ, vaincre, Pol. 1, 75, 3 ; 3, 18, 5 ; DS. 15, 87. — Fut. moy. au sens pass. ἡττήσομαι, Xén. An. 2, 3, 23 ; Lys. 28, 9. — Formes ion. en ἑ- au lieu de ἡ- et sans augm. : ἑσσοῦμαι, ἑσσώθην, ἕσσωμαι, Hdt. 3, 106 ; 2, 169 ; 7, 10, etc.
Étym. ἧσσα.