καίτοι

καίω

κἀκ
καίω (impf. ἔκαιον, att. ἔκαον [], f. καύσω ; ao. ἔκαυσα ; pf. inus. ; pass. f. καυθήσομαι, ao. ἐκαύθην, ao. 2 ἐκάην, pf. κέκαυμαι, pl. q. pf. ἐκεκαύμην)
1 allumer : πῦρ, Il. 15, 97 ; Od. 9, 231, du feu ; πυρὰ πολλά, Il. 9, 77, des feux nombreux ; σέλας καιομένοιο πυρός, Il. 19, 376, la lueur du feu qui brûle ; πυραὶ νεκύων καίοντο, Il. 1, 52, les bûchers des morts étaient allumés ; en parl. de météores, Arstt. Meteor. 1, 4, 1 ||
2 faire brûler, consumer par le feu : ὀστέα, Hés. Th. 557 ; νεκρούς, Il. 21, 343, 357, des ossements, des morts ; en parl. de médecins, Hpc. Art. 787, etc. joint à τέμνειν (v. ce mot) ; en parl. de la guerre, joint à τέμνειν, Xén. Hell. 4, 2, 15 ; à πορθεῖν, Xén. Hell. 6, 5, 27 ||
3 brûler, en parl. simpl. d’une chaleur extrême, particul. du soleil, Hdt. 3, 104 ; Plat. Crat. 413b, etc. ; du froid, Xén. Cyn. 8, 2 ; Arstt. Meteor. 4, 5, 5 ; p. ext. de la fièvre, Thc. 2, 49 ||
4 fig. consumer (d’amour, de colère, etc.) surt. au pass. être brûlé, brûler, Ar. Lys. 8 ; Plat. Leg. 783a, etc. ; τινός, Hermés. (Ath. 598a) d’amour pour qqn ||
Moy. καίομαι (f. καύσομαι, ao. épq. κηάμην) allumer pour soi : πῦρ, Il. 9, 88, etc. ; Od. 16, 2, du feu ||
E Dans les inscr. att. seul. καίω (non κάω) CIA. 1, 9, 17 (464/457 av. J.-C.) ; v. Meisterh. p. 142, 24. Prés. inf. épq. καιέμεν, Il. 14, 397. Fut. rare καύσομαι, Ar. Pl. 1054. Ao. épq. ἔκηα, Il. 1, 40, etc. ; Od. 19, 366 (3 sg. κῆεν, Il. 21, 349 ; 3 pl. κεῖαν, A. Rh. 1, 588), d’où impér. κῆον, Od. 21, 176 ; sbj. 1 pl. épq. κήομεν (p. κήωμεν) Il. 7, 377, 396 ; opt. 3 sg. κήαι, Il. 21, 336 ; 3 pl. κήαιεν, Il. 24, 38 ; inf. κῆαι, Od. 15, 97 ; part. κήας, Od. 9, 231 ; pl. κέαντες, Eschl. Ag. 840. Pass. prés. impér. 2 sg. épq. καίεο, Od. 24, 67 ; ao. 2 inf. épq. καήμεναι, Il. 23, 210. De cet ao. fut. réc. καήσομαι, Sib. 3, 507.
Étym. th. καυ- pour *καϝ-, p.-ê. de la R. indo-europ. *keh₂u-, brûler.