κάμπτω
καμπύληκάμπτω (f.
κάμψω, ao.
ἔκαμψα, pf.
inus. ; pass. ao. ἐκάμφθην, pf. κέκαμμαι, -αμψαι, -αμπται, etc.) courber, c. à d.
I plier, faire
fléchir :
1 au
propre, Il. 4,
486, etc. ; γόνυ, γούνατα, Hom.
(Il. 7, 118,
etc.) ; Eschl.
Pr. 32,
etc. plier le genou, les genoux (pour
s’asseoir) ; abs. Soph. O.C. 85 ; κῶλα, Soph. O.C. 19, faire fléchir ses membres (pour s’asseoir) ;
fig. avec un acc. de
pers. κ. τινά, Pd. P. 2, 94, faire fléchir qqn, l’abattre, l’humilier ;
au pass. πημοναῖσι
κάμπτεσθαι, Eschl. Pr. 237, etc. fléchir sous le poids de la douleur ;
καμφθῆναι, Thc.
3, 58 ; Plut.
Per. 36, se
laisser fléchir ; κάμπτεσθαι πρός τι,
Plat. Rsp.
494e,
ou ἐπί τι,
Plat. Theæt.
173a, se
laisser détourner vers qqe ch. ||
2 t. de
mus. faire des inflexions de voix, Ar. Th. 53 ||
II diriger un cheval, un
char autour de la borne dans l’hippodrome, c. à
d. doubler le but, d’où en parl. du
cheval ou du char : κάμπτοντος
ἵππου, Soph. El. 744, comme le cheval
tournait la borne ; p. anal. κάμπτειν ἀκρωτήριον, ἄκραν, Hdt. 4, 43 ; Plut. M. 1032f ; ou ἄκρην, Hdt. 7, 122 ; περὶ ἄκραν, Ar. Ach. 96, doubler un cap ;
κόλπον, Hdt.
7, 58, contourner un golfe ;
fig. τὸν βίον,
Soph. O.C.
91 ; Eur.
Hipp. 87,
etc. parcourir le dernier terme de la vie
||
Moy. (prés. 2 sg. att. κάμπτει)
s’approcher de, fig. Eur. I.T. 815 (κάμπτεις Weil).
Étym.
emprunt à un substrat pré-grec ou
pré-indo-europ.