καρδία
Καρδίακαρδία, ας
(ἡ)
I cœur :
1 comme
organe du corps, Il. 13, 282, etc. ;
Att. etc. ;
en parl. des animaux, par comparaison, pour
marquer la lâcheté (cœur de biche, etc.) Il. 1, 225 ; Eschl.
Eum. 861 ;
Luc. Salt.
85 ||
2 comme
siège des passions ou des facultés de l’âme (courage, amitié, amour, colère, etc.) Il. 1, 225, etc. ;
Eschl. Ch.
167, etc. ;
Plat. Conv.
215d ;
ἐκ καρδίας φιλεῖν, Ar. Nub. 86 ; ἐξ ὅλης καρδίας,
NT. Marc.
12, 30, 33 ; Luc. 10, 27 ; ἀπὸ καρδίας, Thcr.
Idyl. 29, 4,
aimer de tout cœur ; τὰ ἀπὸ καρδίας
λέγειν, Eur. I.A. 475 ; Plut. M. 63a, parler à cœur
ouvert, franchement, librement ||
3 comme
siège de l’intelligence, Il.
21, 441, etc.
||
II p.
anal.
1 orifice supérieur de
l’estomac, d’où estomac, Thc. 2, 49 ; Gal. 5, 108 ||
2 intérieur d’une chose
(d’une clepsydre, Arstt. Probl. 16, 8 ; de la mer,
Spt. Ezech.
27, 4, etc.) ;
particul. moelle d’un arbre, Th. H.P. 1, 2, 6, etc. ||
E Dissyll. [‒ ‒] Eschl.
Sept. 288,
Suppl. 72,
799 ; ion. καρδίη, ης, seul. au commenc. des
vers, Il. 2,
452 ; 11, 12 ; 14, 152 ; poét.
κραδία, Eschl.
Sept. 781,
etc. ; Eur.
Med. 99,
etc. dans les vers
dactyliques et anapestiques ; ion.
κραδίη, Il.
1, 225, etc. ;
Od. 4, 427,
etc.
Étym.
indo-europ. *ḱēr(d)-, ḱrd-, cœur ; cf. κῆρ, lat. cor, th. cord-.