κατάκλειστος

κατακλείω

κατακληΐς
κατα·κλείω (f. -κλείσω, ao. κατέκλεισα ; ao. pass. κατεκλείσθην, pf. κατακέκλεισμαι ou κατακέκλειμαι)
I enfermer, d’où :
1 enfermer, emprisonner : τοὺς Ἕλληνας ἐς τὴν νῆσον, Thc. 1, 109, les Grecs dans l’île ; ἑαυτὸν εἰς ἔρυμα, Xén. Cyr. 4, 1, 18, s’enfermer dans un retranchement ; avec ἐν et le dat. Hdn 5, 8, 12 ; τοὺς ψιλούς, τοὺς γυμνῆτας εἴσω τῶν ὅπλων, Xén. An. 3, 4, 26, enfemer au milieu des hoplites les ψιλοί, les γυμνῆτες (v. ces mots) ; τινὰ ἐν φυλακῇ, NT. Luc. 3, 20, emprisonner qqn ; τὴν δεξιάν, Luc. Prom. 2, enfermer, c. à d. lier ou enchaîner la main droite ; fig. εἰς κίνδυνον κατακεκλεῖσθαι, Dém. 803, être pressé par un danger ; κ. εἰς πολιορκίαν, DH. 6, 74, réduire à soutenir un siège ; τὴν τέχνην εἰς, Hld. 3, 4, réduire l’art à, etc. ; ||
2 fig. contraindre, obliger : τινὰ νόμῳ, avec l’inf. Dém. 49, 16 ; And. 24, 19 ; Antiph. (Ath. 343a) obliger qqn par la loi à, etc. ||
II fermer, d’où :
1 fermer : πυλίδας, Hdt. 1, 191 ; δίφρον, Xén. Cyr. 6, 4, 10, des portes, un char ||
2 conclure un discours, DL. 10, 138 ; εἰς ἀπειλὴν κ. λόγον, DH. 7, 14, terminer un discours par une menace, οὐ κατακλείει, Dysc. Synt. p. 180, 5 Sylb. la phrase ne conclut pas, ne donne pas un sens complet ||
Moy. s’enfermer : ἐν βασιλείοις, Xén. Cyr. 7, 2, 5, dans son palais ||
E Att. κατακλῄω ; ion. -κληΐω, Hdt. 2, 86, etc., d’où ao. pass. κατεκληΐσθην, Hdt. 2, 128 ; ao. pass. dor. 2 sg. κατεκλᾴσθης, Thcr. Idyl. 7, 84, et ao. moy. 3 sg. κατεκλᾴξατο, Thcr. Idyl. 18, 5. — Fut. κατακλιῶ, Eup. 287 Kock ; Héron Bel. 28.
Étym. conj. Köchly.