κλαγγέω-ῶ

κλαγγή

κλαγγηδόν
κλαγγή, ῆς ()
I cri aigu et inarticulé, particul.
1 en parl. de pers. cris confus d’une multitude, Il. 3, 2 ; Od. 11, 605, etc. ; Hdn 4, 15, 2 ||
2 en parl. d’animaux, grognement du porc, Od. 14, 412 ; hurlement du loup, Hh. 13, 4 ; aboiement du chien, Xén. Cyn. 4, 5 ; 6, 17 ; sifflement du serpent, Eschl. Sept. 381 ; cri de la grue, Il. 3, 3 ; Od. 11, 605, ou d’oiseaux en gén. Eur. Tr. 147 ; Nicom. (Bkk. p. 349, 10) ; cri de l’oie, Plut. M. 325c ; p. anal. cris des Harpyies, A. Rh. 2, 267 ||
3 en parl. de choses : bruit d’un arc, lorsqu’on lance la flèche, Il. 1, 49 ; son d’instruments de musique, Télest. (Ath. 637a) ||
II bruit aigu et articulé, en parl. du chant du chœur, Soph. Tr. 208 ; d’une prédiction de Cassandre, Eschl. Ag. 1152 ||
E Dor. κλαγγά, Eschl. Ag. 1152 ; Soph. Tr. 208, etc.
Étym. p.-ê. emprunt de caractère onomatopéique à un substrat pré-indo-europ. ; cf. lat. clangō.