Κλαζομένιοι

κλάζω

κλαίεσκον
κλάζω (f. κλάγξω, ao. 1 ἔκλαγξα, ao. 2 poét. ἔκλαγον [], pf. κέκλαγγα, postér. κέκλαγα ; moy. f. ant. κεκλάγξομαι)
I intr. pousser un cri aigu, retentir avec un bruit perçant :
1 en parl. de bruits inarticulés, bruit du vent, Od. 12, 408 ; bruit des flèches dans le carquois, Il. 1, 46 ; bruit de roues, Eschl. Sept. 205 ; en parl. des aboiements du chien, Od. 14, 30 ; Ar. Vesp. 929 ; Xén. Cyn. 3, 9, etc. ; des cris d’oiseaux (cri d’étourneau, de choucas, Il. 17, 756, etc. ; du héron, Il. 10, 276 ; de la grue, Hés. O. 447 ; de l’aigle, Il. 12, 207 ; Soph. Ant. 112) ; en parl. de cris, de personnes (cri de combat, Il. 17, 88 ; de la voix aigre de Thersite, Il. 2, 222) ||
2 rar. en parl. de sons articulés, particul. d’un chant, Eur. Ion 905 ; des sons de la flûte, Hh. 18, 14 ||
II tr. faire retentir :
1 en parl. de bruits inarticulés : βροντάν, Pd. P. 4, 41 ; γόον, Eschl. Pers. 948, le tonnerre, des gémissements ||
2 en parl. de sons articulés : Ἄρη, Eschl. Ag. 48, invoquer le nom d’Arès ; μῆχαρ, Eschl. Ag. 201, annoncer un moyen de remédier à, en parl. d’un oracle ||
E Pf. part. épq. κεκληγώς, plur. κεκλήγοντες (comme de *κεκλήγων) Il. 12, 125, etc. ; Od. 12, 256, etc. ; part. réc. κεκλαγώς, Plut. Tim. 26.
Étym. κλαγγή.