κλάω

κλάω-ῶ

Κλέα
κλάω-ῶ (impf. ἔκλων, f. κλάσω [], ao. ἔκλασα [ᾰσ], pf. inus. ; pass. f. κλασθήσομαι, ao. ἐκλάσθην, pf. κέκλασμαι) briser, d’où :
1 propr. briser, rompre, casser, particul. en parl. de branches d’arbres, de jeunes pousses, Od. 6, 128 ; du bois d’une flèche, Il. 11, 584 ; de branches ou de pousses de vigne, Th. C.P. 1, 15, 1 ; Lgs 3, 29 ; fig. τὴν ἐλπίδα, Jos. B.J. 3, 7, 13, briser l’espérance ; part. pf. pass. brisé, affaibli (par l’ivresse, etc.) Plut. M. 596c ||
2 infléchir, courber, d’où au pass. s’infléchir ; au propre en parl. de routes, Plut. M. 968 ; du cours d’un fleuve, Plut. M. 747, etc. ; ἡ κεκλασμένη (s. e. γραμμή) Arstt. Phys. 5, 4, 15, ligne brisée ; en parl. de la réfraction de la lumière, des rayons visuels, Arstt. Meteor. 3, 6, 4, etc. ; fig. part. pf. pass. qui s’infléchit doucement, qui prend de molles inflexions, en parl. de la voix, Hpc. 1229e ; DC. 79, 13 ; du rythme, Lgn 40 ; de chants, Plut. M. 1138c ||
E Ao. poét. 3 sg. κλάσσε, Thcr. Idyl. 25, 147. Moy. ao. 3 sg. κλάσσατο, Anth. 7, 124.
Étym. p.-ê. pré-grec.