κόλαϐρος

κολάζω

κολαινίς
κολάζω (f. άσω [], ao. ἐκόλασα, pf. inus. ; pass. f. κολασθήσομαι, ao. ἐκολάσθην, pf. κεκόλασμαι) propr. tronquer, mutiler, d’où :
I diminuer :
1 élaguer, émonder (des arbres) acc. Th. H.P. 2, 7, 6, C.P. 1, 17, 9, etc. ||
2 p. suite, retrancher tout ce qui dépasse, ramener à la juste mesure, d’où fig. contenir : τὰς ἐπιθυμίας, Plat. Gorg. 491e, contenir les désirs ; τὸ πλεονάζον, Plut. M. 663e, contenir ce qui est excessif ; δίαιτα κεκολασμένη, Luc. Herm. 86, régime de vie sévère ; τὸ εὐπειθὲς καὶ κεκολασμένον, Arstt. Nic. 3, 12, 8, caractère docile et facile à contenir ||
3 p. suite, châtier, punir : τινά, Eur. Bacch. 1323 ; Ar. Nub. 7 ; Xén. Hell. 5, 3, 7, etc. qqn ; τινὰ λόγοις, Soph. Aj. 1160a dresser à qqn des paroles de blâme ; θανάτῳ, Eur. Hel. 1188 ; Lys. 179, 35 ; πληγαῖς, Plat. Leg. 784c ; ταῖς μεγίσταις τιμωρίαις, Isocr. 13a, punir qqn de mort, en le frappant, des plus grands châtiments ; avec double acc. τὰ σεμνὰ ἔπη κόλαζ’ ἐκείνους, Soph. Aj. 1108, châtiez-les en paroles sévères ||
II faire tort à ; au pass. être lésé, El. N.A. 3, 24 ||
Moy. punir, Ar. Vesp. 406 ; Plat. Prot. 324c ||
E Arstt. Rhet. 1, 10, 17 : κολάζω marque répression du tort de l’offenseur, τιμωρέομαι la réparation du tort fait à l’offensé. Fut. contr. 2 sg. κολᾷ, Ar. Eq. 456.
Étym. κόλος ; cf. κολούω.