κορώνεως

κορώνη

Κορώνη
κορώνη, ης ()
I corneille, Hés. O. 745 ; Archil. (Ath. 594d) ; Arstt. H.A. 8, 3 ; Opp. C. 3, 117 ; prov. à cause de la longévité de la corneille : κορώνην δευτέραν ἀναπλήσας, Babr. 46, 9, ayant atteint deux fois l’âge d’une corneille ; en parl. d’entreprises périlleuses : κορώνη σκορπίον (ἥρπασε) Anth. 12, 92, la corneille a enlevé de force le scorpion ; dans Hom. (avec ou sans εἰναλίη) la corneille de rivage, le cormoran, oiseau de mer, Od. 12, 418 ; 14, 308 ; cf. El. N.A. 15, 23 ||
II tout objet recourbé, particul.
1 extrémité recourbée (d’un marteau de porte, Od. 1, 441 ; 7, 90, etc. ; d’un arc, Il. 4, 111 ; Od. 21, 138, 165 ; d’une charrue, A. Rh. 3, 1318) ||
2 poupe (recourbée) d’un navire, Arat. 345 ||
3 apophyse d’un os, particul. saillie du coude, Hpc. Art. 794f, etc. ; Gal. 12, 261, etc. ||
4 rebord d’un objet arrondi, Artém. 5, 65 ||
5 fig. couronnement, c. à d. fin, achèvement d’une chose : χρυσῷ βίῳ χρυσῆν κορώνην ἐπιθεῖναι, Luc. Per. 33, à une vie d’or mettre un couronnement d’or.