κρεμάννυμι
κρεμαννύωκρεμάννυμι [ῡ]
(f. κρεμάσω,
att. κρεμῶ ;
ao. ἐκρέμασα,
pf. inus. ; pass.
ao. ἐκρεμάσθην) suspendre :
τινά, Arstt.
Pol. 5, 10,
21, etc. qqn ; σειρὴν ἐξ οὐρανόθεν, Il.
8, 19, suspendre une chaîne au ciel ;
τι ποτὶ ναόν, Il. 7, 83, suspendre une
offrande à un temple ; ἀπὸ κάλω κρ.
ἑαυτόν, Ar. Ran. 121, se suspendre à
un câble ; avec le gén. de la partie par
laquelle on suspend : τινά
τινος, Ar. Pl. 312, suspendre qqn par
qqe ch. ; ὗς τῶν ὀπισθίων σκελῶν,
Arstt. H.A.
9, 50, 7, suspendre des porcs par les
jambes de derrière ; abs. κρ. τὴν ἀσπίδα, Ar.
Ach. 58,
suspendre son bouclier, c. à d. avoir
fini la guerre ; fig. en parl. de l’esprit, de l’attention, etc.
Xén. Conv.
8, 19 ; Arstt.
Rhet. 3, 14,
etc. ||
Moy. suspendre pour
soi : πηδάλιον κρεμάσασθαι,
Hés. O.
627, tenir son gouvernail suspendu
||
E Fut. att. κρεμῶ, ᾷς, ᾷ,
Ar. Pl.
312 ; épq.
κρεμόω, Il.
7, 83.
Étym. R.
indo-europ. *kremh₂-, suspendre.