κυλίνδω
κύλιξκυλίνδω (f.
ίσω [ῑ]
ao. ἐκύλισα
[ῑ] ; pass. ao.
ἐκυλίσθην, pf.
κεκύλισμαι) [ῠ]
1 rouler :
ὀστέα εἰν ἁλὶ κῦμα κυλίνδει, Od. 1, 162, le flot roule
les ossements dans la mer ; εἴσω τινά,
Ar. Eq.
1249, faire rouler, c. à d. pousser qqn à l’intérieur ; fig. πῆμά τινι,
Il. 17, 688,
envoyer une calamité à qqn ; cf.
Il. 11, 347
||
2 rouler dans son esprit
(une pensée) Pd. N. 4, 66 ||
Pass.-moy.
1 être roulé ou se rouler, en parl. de
choses (flot, pierre, etc.) Il. 11, 307 ; Od. 11, 598 ; en parl. de
pers. : ἐκ δίφρων,
Soph. El.
50, rouler en tombant d’un char ;
κατὰ κόπρον, Il.
22, 414, se rouler dans la fange (en
signe de deuil) ; κλαίων τε κυλινδόμενός
τε, Od. 4,
541, pleurant et se roulant (dans la poussière) ;
en parl. du temps, Pd. I. 3, 29 ; en parl. de bruits, de
paroles qui circulent, Ar.
Vesp. 492 ;
Plat. Phædr.
275e ||
2 rouler, c. à d. aller et venir, fréquenter sans cesse
(cf. lat.
versari) Xén.
An. 5, 2, 31,
etc. ; Plat.
Theæt. 172c ; fig. ἐν ἀμαθίᾳ,
Plat. Phæd.
82e,
etc. se vautrer ou vivre dans l’ignorance ||
E Ao. pass. épq. κυλίσθην,
Il. 17, 99 ;
pl. q. pf. 3 sg. poét. κεκύλιστο, Nonn.
D. 5,
47.
Étym.
probabl. pré-grec.