κῦμα
Κύμακῦμα, ατος
(τὸ) litt. ce
qui s’enfle, d’où :
A flot, vague :
I au
pr. Il. 2,
209, etc. ; Eschl. Pr. 1050 ; Sept. 192 ; Eur. Hipp. 735 ; p. anal. trouble violent de l’air agité comme les
vagues, Plut. Pomp. 25 ||
II fig. :
1 en
parl. de pers. : κ. χερσαῖον
στρατοῦ, Eschl. Sept. 64, le flot d’une
armée de terre ||
2 particul. avec idée de
malheur : ἄτης, Eschl. Pr. 886 ; συμφορᾶς,
Eur. Ion
927, etc. flot
du malheur, des calamités ; Ἀΐδα,
Pd. N.
7, 31, le flot d’Hadès, c. à d. la mort ; κελαινὸν
κῦμα, Eschl. Eum. 832, le flot noir,
c. à d. la colère ||
3 p.
anal. t. d’archit. cimaise,
renflement servant de bordure, Eschl.
fr. 73 Nauck ||
B toute
production :
1 fœtus, Eschl. Eum. 659 ; Anth. 6, 200, etc. ||
2 fruit ou production de la terre, Eschl. Ch. 128 ; p. suite, jeune
pousse, Th. H.P.
1, 6, 9 ; particul. tige de chou (lat. cyma) Gal. 6, 365.
Étym. R.
indo-europ. *ḱuh₁-, enfler ; v.
κυέω.