κῆρυξ
κήρυξιςκῆρυξ, sel.
d’autres, κήρυξ, υκος (ὁ, qqf. ἡ, v. ci-dessous) [nom. et
voc. ῠ, cas
obl. ῡ]
I toute personne qui
annonce à haute voix, Soph. O.C. 1511 ; Eur. El. 347 ; fig. en parl. de tablettes écrites, Ar. Th. 780 ; particul.
1 dans
les temps héroïques, héraut ou
messager des dieux, c. à d. Hermès,
Eschl. Ag.
515 ||
2 héraut des rois,
personnage de condition libre et souvent de sang
royal, chargé de la police des assemblées, fêtes, sacrifices ou
cérémonies religieuses, Il.
2, 279 ; 23,
567, etc. ; Od. 2, 37 ; particul. des messages de
paix ou de
guerre, Il. 9,
170, etc. ; Od. 10, 59, etc. ; la fonction des hérauts
était sacrée, leur personne inviolable et placée sous la protection
de Zeus (d’où les expressions
θεῖοι, Il.
4, 192 ; Διὶ
φίλοι, Il. 8,
517 ; Διὸς ἄγγελοι ἠδὲ καὶ ἀνδρῶν,
Il. 1, 334) ;
ils avaient pour insigne le σκῆπτρον, Il. 18, 505 ; Od. 2, 37, etc. ||
3 postér. héraut chargé à peu près
des mêmes fonctions qu’aux temps homériques, adjoint aux
πρέσϐεις, pour les
messages de paix et de guerre, joint à πρέσϐυς, Eschl. Suppl. 727 ; à πρεσϐύτης, Plat. Leg. 941a ; à πρέσϐεις, Dém. 159, 20, etc. ; particul. dans les
assemblées publiques, sorte d’huissier chargé de faire les proclamations, la lecture des décrets et
de maintenir le bon ordre, Dém.
285, 10 ; Eschn. 70 fin, And. 6, 5, etc. ||
4 t.
eccl. prédicateur, NT. ||
II p.
anal.
1 coq, Ar. Eccl. 30 ||
2 coquillage servant de
trompe, Arstt. H.A. 4, 4, etc. ; Mach. (Ath. 349) ||
E ἡ κῆρυξ, Pd. N. 8, 1 ; Nonn. D. 4, 11. Par except.
[ῠ] à l’acc.
pl. κήρυκας, Antim. (Ath. 475c) ; κήρυκι [ῠ]
Ἠπυτίδῃ, Il.
17, 324, se lit
auj. κήρυκ’ [ῡ] Ἠπ.
Dor. κᾶρυξ,
Pd. l. c.
Sur l’accent, v. Barber, Sievers’ Law, pp. 316 et 320.
Étym.
pré-grec.