λευκόπωλος

λευκός

λεῦκος
λευκός, ή, όν :
I brillant, d’où :
1 propr. brillant, éclatant : λ. αἴγλη, Od. 6, 45, lumière du jour éclatante ; λευκὸν ἠέλιος ὥς, Il. 14, 185, brillant comme le soleil (cf. Soph. Aj. 709 ; Eur. Andr. 1228) ; en parl. d’objets métalliques : λ. λέϐης, Il. 23, 268, chaudron brillant ||
2 clair, pur, limpide, serein : λ. ὕδωρ, Il. 23, 282 ; Od. 5, 70 ; λ. νᾶμα, Eur. H.f. 573, eau limpide ; λευκότατος ποταμῶν, Call. Jov. 19, le plus limpide des fleuves ; λ. γαλήνη, Od. 10, 94, eaux calmes et brillantes (dans un port) ; p. anal. λευκὴ φωνή, Arstt. Top. 1, 15, 13, voix claire ; cf. Hld. 5, 20 ||
II p. suite, blanc, p. opp. à μέλας, Il. 3, 103 ; Hés. Sc. 294 ; λευκὸν ἅρμα, Eur. Ph. 172 ; Xén. Cyr. 8, 3, 12 ; λευκὸν ζεῦγος, Dém. 565, 27, attelage de chevaux blancs ; abs. λευκὸν ἀμπέχεσθαι, Ar. Ach. 1024, être vêtu de blanc ; cf. Ar. Th. 840 ; λευκὴ γῆ, Eust. ad D. Per. 254, terre blanche, c. à d. craie ; λευκὴ ῥίζη, Hpc. 477, 49 ; 571, 50 ; 573, 42, racine blanche, c. à d. racine de la plante δρακόντιον ; κόμη λευκή, Anacr. (Ath. 599c) ; λευκαὶ τρίχες, Jul. 366b, ou abs. λευκαί, Eschl. Ch. 282 ; Soph. Ant. 1092, cheveux blancs ; d’où λευκὸν γῆρας, Soph. Aj. 624 ; Plat. Pol. 270e, vieillesse aux cheveux blancs ; au sens symbolique :
1 comme signe de jeunesse, de beauté : σὰρξ λ. Eur. Med. 1189 ; λ. δέρη, Eur. I.A. 875 ; λ. παρειά, Soph. Ant. 1239, etc. chair blanche, cou blanc, joue blanche ||
2 comme signe de nudité, de simplicité : λευκὸς πούς, Eur. Bacch. 665, 863 ; Ion 221, pied nu ||
3 comme signe de bonheur (p. opp. au noir) : λευκὴ ἡμέρα, Mén. (Zénob. 6, 13) ou λευκὸν ἦμαρ, Eschl. Pers. 301 ; Soph. fr. 10, jour de bonheur (cf. lat. candidus dies) ||
4 comme signe de faiblesse : λευκὰ γήρᾳ σώματα, Eur. H.f. 909, corps blanchis, pâlis par la vieillesse ; λευκαὶ φρένες, Pd. P. 4, 109, passions aveugles (incolores) ||
III pâle : λ. χρυσός, Hdt. 1, 50, or pâle (avec alliage d’argent, p. opp. à χρ. ἄπεφθος) ||
Subst. τὸ λευκόν, couleur blanche, Ar. Eq. 1279 ; Plat. Prot. 331d ; ou blanc d’œuf, Arstt. G.A. 3, 2, 1 ; τὰ λευκά, le blanc des yeux, Alex. (Com. fr. 3, 486) ; ou leucorrhée, Hpc. 1128h ; Arstt. H.A. 7, 1 ; ἡ λευκή (s. e. ψῆφος) Luc. Harm. 3, caillou blanc, c. à d. suffrage favorable ||
Cp. -ότερος, Il. 10, 437 ; Pd. N. 4, 81 ; Xén. Œc. 10, 2, etc.
Sup. -ότατος, Ar. Eccl. 699 ; Call. Jov. 19.
Étym. R. indo-europ. *leuk-, blanc ; cf. λεύσσω, λύχνος, lat. lūx, lūmen, etc.