λεωλογέω-ῶ

λέων

Λέων
λέων, οντος ()
I lion, Il. 5, 782, etc. ; Od. 4, 335, etc. ; fig. c. symbole :
1 de cruauté : Ζεύς σε λέοντα γυναιξὶ θῆκε, Il. 21, 483, Zeus a fait de toi un lion pour les femmes, en parl. d’Artémis, qui frappe de ses flèches les femmes ||
2 de force ou de courage, Eschl. Ag. 1259 ; Eur. Or. 1401, etc. ; Ar. Th. 514 ; οἴκοι μὲν λέοντες, ἐν μάχῃ δ’ ἀλώπεκες, Ar. Pax 1189, lions chez eux, dans le combat renards ; ἀντὶ λέοντος πίθηκον γενέσθαι, Plat. Rsp. 590b, au lieu de lion devenir singe ||
II p. anal. :
1 lion, constellation, Arat. 174 ||
2 lion de mer, sorte d’écrevisse, Diph. siphn. (Ath. 106c) ||
3 serpent, Nic. Th. 454 ||
4 sorte de lèpre, Arét. Caus. m. diut. 2, p. 69, 14 ||
5 plante, Diosc. 2, 171 ||
6 danse, Ath. 629f ||
III peau de lion, Luc. H. conscr. 10 ||
E Dat. pl. épq. λείουσι, Il. 5, 782 ; 15, 592. Dans ces deux passages, la finale brève antérieure allongée devant λείουσι = *λλείουσι p. *λϝέουσι, de *λέϝουσι, λέων supposant *λέϝων, d’où *λϝέων comme le prouve une inscription attique sur un vase du 7e/6e siècle av. J.-C. où se lit encore un coppa : λϙέων, v. Meisterh. p. 64, 11.
Étym. probabl. emprunt sémitique ; cf. λῖς, fém. λέαινα ; lat. leō est un emprunt.