Λυκόρτας

λύκος

Λύκος
λύκος, ου []
I (ὁ, ἡ) loup, louve, Il. 4, 471 ; 10, 334, etc. ; Od. 10, 212 ; Pd. P. 2, 84 ; Plut. M. 280c, etc. ; proverb. pour parler de choses impossibles : λύκος οἶν ὑμεναιοῖ, Ar. Pax 1076, 1112, un loup s’unit à une brebis ; λύκοι ἄρν’ ἀγαπῶσιν, Poèt. (Plat. Phædr. 241d) le loup est l’ami de l’agneau ; ἐκ λύκου στόματος σῴζεσθαι, Parœm. se tirer sain et sauf de la gueule d’un loup ; pour parler d’attente vaine : λύκος κεχηνώς, Ar. Lys. 629, loup qui reste la gueule béante ; λύκον ἰδεῖν, Plat. Rsp. 336d ; Thcr. Idyl. 14, 22, avoir vu le loup, c. à d. rester muet, parce que, dans la croyance populaire, si le premier objet qu’on avait vu était un loup, on était frappé de mutisme ||
II p. anal.
1 esturgeon, poisson, Ath. 282d ; Geop. 18, 14, 1 ||
2 araignée-loup, insecte, Arstt. H.A. 9, 39, 1 ; Nic. Th. 734 ||
3 sorte de geai, Arstt. H.A. 9, 24 ||
4 fleur de l’iris, Philin. (Ath. 682a) ||
5 pilule contre la dysenterie, Aét. 9 ||
6 orobanche, Diosc. 2, 171 ||
7 sobriquet des débauchés, Anth. 12, 250 ||
8 mors très rude pour les chevaux dont la bouche est dure (cf. lat. lupatum) Plut. M. 641f ||
9 sorte de lien ou de nœud, Hippiatr. 2, 74 ; Gal. 4, 468, etc.
Étym. indo-europ. *ulkwo-, loup avec métath. ; cf. lat. lupus, sscr. vŕ̥ka-.