λωτροχόος

λωφάω-ῶ

λωφέω
λωφάω-ῶ (ao. ἐλώφησα, pf. λελώφηκα) litt. remuer le cou en tous sens, en parl. du mouvement de tête d’une bête de somme qui vient de dételer et qui se sent délivrée du joug, d’où :
I intr.
1 se reposer, Il. 21, 292 ; ὀδύνης, Plat. Phædr. 251c ; ἀπὸ νόσου καὶ πολέμου, Thc. 6, 12, d’une douleur, d’une maladie et d’une guerre ||
2 se relâcher, cesser, en parl. d’une maladie, Thc. 2, 49 ; Plat. Leg. 854c ; d’un jet de pierres, Xén. An. 4, 7, 6 ; d’un écoulement Hpc. 643, 35 ; avec un gén. χόλου, Eschl. Pr. 376 ; πόθου, Eschl. Pr. 655, cesser d’être irrité, de désirer ; cf. Plat. Leg. 934b, Rsp. 620d, etc. ; avec un part. cesser de, etc. A. Rh. 4, 819 ; Anth. 5, 188 ||
II tr. soulager, calmer, apaiser : ὁ λωφήσων, Eschl. Pr. 27, le consolateur, le libérateur ; τινα τῆς νόσου, Hpc. 559, 29, soulager qqn d’une maladie.
Étym. λόφος.