Μεγαροῖ

μέγαρον

μέγαρόνδε
μέγαρον, ου, (τὸ) [] grande salle, particul.
I dans une maison privée :
1 salle de réunion pour hommes, Od. 16, 341 ; 17, 604, etc. ||
2 appartement des femmes, Od. 18, 198 ; au plur. Od. 2, 94 ; 19, 30 ||
3 chambre à coucher, Od. 11, 374 ||
4 p. ext. grande maison, palais, d’ord. au pl. Od. 4, 210 ; 10, 452, etc. ; au sg. seul. Pd. P. 4, 134, 280 ||
II dans un temple (en ce sens touj. au sg.)
1 partie du temple où se rendaient les oracles, à Delphes, Hdt. 1, 47, 65 ||
2 sanctuaire d’un temple, en gén. Hdt. 2, 141, 143, etc. ||
E Gén. pl. poét. μεγαρέων (c. de τὸ μέγαρος) Sophr. 37 Ahrens Dans une inscr. att. on trouve l’écriture ἐνὶ μμεγάροις, ἐνὶ μμεγάροισι, CIA. 3, 132, 1, 7, époque impériale, ce qui explique l’allongement de la finale devant le μ dans la locut. homér. ἐνὶ μεγάροισι, Od. 2, 94 ; 4, 210, etc. cf. μἑγάλου (v. μέγας), Μἑγαρεῖ (v. Μεγαρεύς), v. Meisterh. p. 75, 13.
Étym. pré-grec, p.-ê. adapté à μέγα.
μέγαρον ou μάγαρον, ου, (τὸ) [] trou qu’on creusait en terre, à la fête des Thesmophories, pour y jeter de jeunes cochons vivants (cf. Ar. Ach. 747, 764) Mén. 4, 310 Meineke ; seul. au pl. τὰ μέγαρα, Paus. 9, 8, 1, Æl. dionys. fr. p. 191, 20 Schwabe.
Étym. probabl. emprunt sémitique, cf. hébr. m’ ārāh « caverne ».