μικρός
μικρόσαρκοςμικρός, att.
σμικρός, ά, όν
[ῑ, postér.
ῐ] petit, c. à
d. :
1 en
parl. de pers. de petite taille, Il. 5, 801 ; Xén. Mem. 1, 4, 2 ; Ar. Ran. 709 ; Plut. M. 804b, etc. ; en parl. d’oiseaux,
Il. 17, 757 ;
en parl. de choses (pierre, Od. 3, 296 ; coupes,
Xén. Conv.
2, 26 ; tables, Plut. Demetr. 20 ; statuettes, Plut.
Thes. 20 ;
domaine, Xén.
Cyr. 8, 3,
38 ; ville, Xén. Hell. 5, 2, 35, etc.) ||
2 en petite quantité, peu
considérable, Xén. Mem. 3, 14, 1 ;
σμικρὸν μέλιτος, Ar. Vesp. 878, un peu de miel ||
3 de médiocre qualité, peu
important, faible, en parl. de pers.
Soph. O.R.
1083, O.C.
958, etc. ;
en parl. de ch., Thgn. 322, 607 ;
Eschl. Pr.
976 ; Soph.
Tr. 361 ;
Dém. 519, 13 ;
Plut. M.
814e ;
en mauv. part : μικρὸν φρονεῖν, Soph.
Aj. 1120 ;
Plut. M.
28c, avoir
des sentiments petits, bas ; ἐν σμικρῷ
ποιεῖσθαι, Soph. Ph. 498 ; ἐν μικρῷ προσλαμϐάνεσθαι, Pol. 3, 9, 5, faire peu de
cas de, acc. ; p. opp.
à οὐδέν : μικρὸν ἢ οὐδέν, Str.
442, 519, peu ou point ||
4 de peu de durée :
εἰς σμικρὸν χρόνον, Plat. Rsp. 498d ; μ. χρόνον, Dém. 71, 5, un peu de temps ; ἐν μικρῷ
χρόνῳ, Pd. O. 12, 12 ; ἐν μικρῷ, Eur. Tr. 1040 ; Xén. Cyn. 5, 32, en peu de temps ||
adv.
1 acc. μικρόν, un peu,
Xén. An.
5, 4, 22 ; ou
σμικρόν τι, Plat. Crat. 410a, un peu ;
μικρόν, un peu de temps, Xén. An. 3, 1, 11 ; ou peu,
Att. ; μικρὸν
ὅσον, Th. H.P. 3, 4, 5, à peu près,
tout au moins ; κατὰ σμικρόν, en petits
morceaux, Xén. An. 7, 3, 22 ;
ou en détail, Plat. Rsp. 344a ; ou peu à peu, Xén.
Mem. 4, 3, 9 ;
Isocr. 409c ; ἐπὶ σμικρόν, Soph.
El. 414 ;
Xén. Cyn.
5, 23, quelque peu ou si peu que rien ; εἰς
μικρόν, Luc. Philopatr. 2, pour un peu
de temps ; μετὰ μικρόν, NT. Matth. 26, 73, peu après ; μικρὸν
μικρόν, Antiph. (Bkk. 108, 7) peu à peu ;
παρὰ μικρόν, pour peu : οὐδὲ παρὰ μ. ἦν, avec
l’inf. Pol. 12,
20, 7, et il n’était pas de peu d’importance, il importait
beaucoup de, etc. ; παρὰ μικρὸν ποιεῖσθαι, Dém.
1416, 21 ; π. μ.
ποιεῖν, Isocr. 52d ; Pol. 15, 6, 8 ;
π. μ. ἡγεῖσθαι, Isocr. 98a, faire peu de cas de ; ou avec
idée de temps, παρὰ μικρὸν ἦλθεν,
avec l’inf. Eur.
Her. 295 ; peu
s’en fallut qu’il ne, etc. ; παρὰ μικρὸν ἐδέησα, avec
l’inf. Isocr. 367b, peu s’en fallut que
je ne, etc. ; κατὰ
μικρά, Xén. An. 5, 6, 32 ;
Plat. Tim.
62a, en
petits morceaux ou par petits groupes,
Plat. Leg.
699d ||
2 gén. μικροῦ :
μικροῦ δεῖν, avec
l’inf. Xén. Hell. 4, 6, 11 ;
Dém. 316, 10,
s’en falloir de peu que ; ou simpl.
μικροῦ, Xén.
Cyr. 1, 4, 8 ;
Dém. 277, 20,
peu s’en faut, presque ; μικροῦ κἀκεῖνον
ἐξετραχήλισε, Xén. Cyr. 1, 4, 8, peu s’en
fallut qu’il ne le renversât lui aussi ||
3 dat. μικρῷ, peu
ou un peu, surt. dev.
un adv. Plat. Leg. 719b, etc., ou un cp. Plat. Leg. 698b ||
Cp. μικρότερος, Ar. Eq. 789 ; Plat. Phil. 25c, Ep. 343a, etc. ; sup. μικρότατος,
Att. (Dém.
1455, 19) ; plus
souv. cp. μείων, μειότερος
ou ἐλάσσων ;
sup. μεῖστος,
μειότατος ou ἐλάχιστος ; v. ces mots
||
E Dans les inscr. att. des 5e et
4e siècles av. J.-C. on trouve ord. la
forme μικρός, non σμικρός, qui ne se rencontre que dans deux inscr.
att. de la fin du 5e siècle ; la forme avec
σ se maintient seul. dans les n.
propres ; en outre, μικρός se réduit à
μικός dans des inscr. du 4e siècle av. J.-C. et, dès le 6e siècle av. J.-C. dans les n. propres
(Μίκα, Μικίων, etc.) ; qqes-uns conservent la
forme complète, Σμικρ-
(Σμῖκρος, etc.)
réduite à Σμικ dev.
une terminaison commençant par υ
(Σμίκυθος, etc.) ; v. Meisterh. p. 63, 6 ;
68, 12 ; 73,
5.
Étym.
pré-grec.