μοῦσα
Μουσαγέταςμοῦσα, ης
(ἡ)
I muse, Il. 2, 761, etc. ; au plur. les Muses,
au nombre de neuf (Κλειώ, Εὐτέρπη, Θάλεια, Μελπομένη, Τερψιχόρη, Οὐρανία,
Ἐρατώ, Πολυμνία, Καλλιόπη) Il.
1, 604, etc. ;
Od. 24, 60 ;
Hés. Th.
965, etc. ;
au nombre de quatre (Thelxinoè, Mélétè,
Aœdè, Arkhè) sel. Cicéron, Cic. N.D. 3, 21 ||
II p.
ext.
1 science, art,
Plat. Crat.
406a ;
Plut. Rom.
15, M.
504d ||
2 chant, Eschl. Eum. 308, etc. ; Soph. Tr. 643 ; Plut. M. 622c, etc. ||
3 parole persuasive,
Luc. Dem. enc.
47 ||
E Plur. gén. épq. μουσάων,
Il. 1, 604 ;
Hés. Th.
36, etc. ;
ion. μουσέων,
Call. H.
4, 5 ; A. Rh.
2, 847, etc. ;
dor. μουσᾶν,
Soph. O.C.
691 ; Eur.
El. 717 ;
ou μοισᾶν,
Pd. O.
6, 153, etc. ;
Thcr. Idyl.
16, 58 ; dat. plur.
ion. μούσῃσι, Call. fr. 2 ; Anth. 4, 1, etc. Autre forme dor.
μῶσα, Alcm.
(EM. vo μοῦσα) lac. μῶα, Ar. Lys. 1249, 1297.
Étym.
p.-ê. p.
*μονθϳα, de la
R. indo-europ. *men(s)-dhh₁-,
d’où *mondh-ih₂,
cf. μανθάνω
et le rattachement des Muses à la
mémoire ; autrement p.-ê. pré-grec.