μυστηρικός

μυστήριον

μυστηρίς
μυστήριον, ου (τὸ)
I mystère, d’où :
1 chose secrète, mystérieuse, Soph. fr. 493 ; Plat. Theæt. 156a ||
2 cérémonie religieuse secrète, d’ord. au plur. Hdt. 2, 51 ; Xén. Hell. 1, 4, 14 ; Thc. 6, 28 ; Plat. Men. 76e ; à Athènes, les mystères d’Éleusis en l’honneur de Dèmèter : (τὰ μικρὰ μ. les petits mystères, en l’honneur de Perséphonè, dans le mois Anthestériôn ; τὰ μεγάλα μ. les grands mystères, en l’honneur de Dèmèter, dans le mois Boèdromiôn) Eur. Suppl. 173 ; Ar. Ran. 887 ||
3 t. eccl. les saints mystères, NT. Matth. 13, 11 ; 1 Cor. 14, 2 ; 2 Thess. 2, 7, etc. ; en parl. du mystère de l’Incarnation, Nyss. 2, 73 Migne ; du mystère de l’Eucharistie, Bas. 4, 669 ; Nyss. 3, 268, etc. edd. Migne ; du sacrement du baptême, Clém. 2, 112 ; Naz. 2, 400 Migne ; en parl. de l’Évangile, NT. Eph. 6, 19, etc. ||
II remède contre la toux, A. Tr. 5, 248.
Étym. μύω.
μυσ·τήριον, ου (τὸ) jeu de mots de Denys de Syracuse, chasse aux rats, aux souris, Ath. 98c.
Étym. μῦς, τηρέω.