μητέριον

μήτηρ

μήτι
μήτηρ, voc. μῆτερ, gén. μητρός, μητρί, μητέρα ; plur. μητέρες, μητέρων, μητράσι, μητέρας ()
I mère :
1 au propre, Il. 6, 58, etc. ; Od. 1, 215, etc. ; μ. σεμνή, Xén. Hell. 3, 3, 2 ; Soph. Ant. 905, etc. ; Ar. Av. 746 ; ou simpl. ἡ μήτηρ, Pd. fr. 63 ; Eur. Bacch. 59, la Vénérable ou la Grande Mère, c. à d. Rhéa (qqf. Dèmèter, Hdt. 8, 65) ; en parl. d’animaux, Il. 17, 4 ; Od. 10, 414 ; Xén. Cyn. 7, 3 ; d’oiseaux, Il. 2, 313 ; d’abeilles, Arstt. H.A. 5, 21, 2, etc. ; au plur. en parl. de la mère et de la grand mère, Plut. Agis 9 ||
2 fig. en parl. de la terre comme source de toutes les productions, Eschl. Sept. 16, etc. ; Soph. O.C. 1481, etc. ; de pays, de villes, comme patrie, Eschl. Sept. 416, etc. ; comme métropole, Call. (Str. 837) ; en parl. de la vigne comme source du vin, Eur. Alc. 757 ; d’un bouclier comme source de victoire, Eur. Tr. 1222, etc. ; au sens mor. : κακῶν, Soph. Ph. 1361, mère des maux, en parl. de l’intelligence ; ἀδικίας, Plut. M. 338c, mère de l’injustice, en parl. de la tyrannie ||
3 adj. propice, favorable, p. opp. à μητρυιά, malfaisant, Hés. O. 823 ||
II p. anal. :
1 en parl. d’une nourrice, Aristén. 1, 6 ||
2 p. ext. t. de respect, en parl. d’une femme âgée, DS. 17, 37 ||
E Gén. poét. μητέρος, Eur. Rhes. 393 ; dat. épq. μητέρι, Il. 22, 53 ; Od. 2, 50. Dor. μάτηρ [] Pd. O. 6, 100, etc.
Étym. indo-europ. *meh₂ter-, mère ; cf. sscr. mātár-, lat. māter ; à cause de la laryngale, ne remonte pas à μᾶ, μαῖα.