ναί
ναΐναί, particule affirmative :
I pour fortifier une affirmation : ναὶ δή, Il. 1, 286 ; ναὶ μήν,
Arat. 449 ;
dor. ναὶ μάν,
Thcr. Idyl.
27, 25 ; ναὶ
μέν, A. Rh. 2,
151, etc. ; ναὶ
μέντοι, Luc. Astr. 14, oui certes ;
particul. dans les formules de serment,
avec μά : ναὶ μά, Pd. N. 11, 24 ; Anan. (Ath. 370b), certes non,
etc. ; ναὶ μὰ
Δία, Thgn. 1041 ; Xén. Hier. 1, 16 ; Eur. Cycl. 555, etc. par Zeus ;
ναὶ μὰ τόν (s.
e. θεόν) El. N.A. 3, 19, etc. par le dieu ;
ou sans μά : ναὶ τὰν κόραν,
Ar. Vesp.
1438, par la vierge ||
II dans le dialogue :
1 comme
réponse, oui, Eschl. Pers. 738 ; Anth. 13, 11, etc. ; ναὶ ναί,
Thcr. Idyl.
4, 54 ; Call.
Cer. 64 ;
NT. Matth.
5, 37, oui ! oui ! ||
2 comme
expression d’une concession suivie de reprise avec
ἀλλά : ναὶ...
ἀλλά, DS. 13,
26, oui sans doute... mais.
Étym.
p.-ê. indo-europ. *(h₁e)no-,
celui-là ; cf. νή.