νεύω
νεφέληνεύω (f.
νεύσω, ao.
ἔνευσα, pf.
νένευκα) :
1 faire un signe de la
tête, Od. 17,
330 ; Ar. fr.
883 ; τινί, Il. 9, 223 ; Plat. Phæd. 117a ; τινὶ κεφαλῇ, Od.
16, 283 ; ou
εἴς τινα, Hh.
6, 9, faire signe de la tête à qqn, dans
la direction de qqn ||
2 faire un signe
d’assentiment à qqn, Il. 1, 528 ; 17, 209 ;
ὅρκον ὀμόσσαι κεφαλῇ νεύσας, Hh. Merc. 519, jurer, en faisant de la tête un signe
d’assentiment ; cf. Pd. P. 1, 137 ; Soph. Ph. 484 ; νεῦσε δέ οἱ avec une prop.
inf. Il. 8,
246, il lui fit signe, c. à d. il
lui donna l’assurance que, etc. ;
cf. Pd.
O. 7, 121 ;
A. Rh. 2, 949 ;
pour marquer le commandement,
Hh. Merc.
395 ; avec
l’inf. νεανίαις ἔνευσε παρθένον
λαϐεῖν, Eur. Hec. 545, il fit signe aux
jeunes gens de saisir la jeune fille ; cf. A. Rh. 3, 441 ; Anth. 9, 306 ; avec l’acc. de la
chose, accorder qqe ch. à qqn par un signe, acc. Hh. Cer. 445, 463 ;
Soph. O.C.
248 ; Eur.
Alc. 978 ;
avec la prop. inf. Anth. 6, 244 ||
3 incliner la tête,
s’incliner, s’enfoncer, se pencher (en avant), Il. 13, 133 ; 16, 217 ; en parl. du panache du
casque qui flotte en retombant, Il.
3, 337 ; d’épis
inclinés vers la terre, Hés.
O. 471 ;
νεύειν κεφαλάς, Od. 18, 237, se courber
vers le bas avec les têtes, c. à d.
courber les têtes, les laisser pendre, en parl.
des vaincus ; cf. Soph. Ant. 441 ; νενευκώς,
Eur. I.A.
1581, qui a la tête penchée ;
κάτω ν. Eur.
El. 839, se
courber vers la terre ; p. anal. pencher,
c. à d. être en pente, incliner
ou se diriger vers, en
parl. de contrées : ν. εἰς
δύσεις, Pol. 1,
42, 6 ; πρὸς μεσημϐρίαν,
Pol. 1, 42, 4 ;
ἐπὶ τὴν θάλατταν, Pol. 3, 39, 2, être dirigé
vers le couchant, vers le midi, vers la mer ; avec le dat. αἰγιαλῷ,
Anth. 7, 142,
vers le rivage ; fig. se laisser aller (à
la colère, etc.) avec
εἰς et l’acc. A.
Pl. 136, 4, etc. ||
4 p.
suite, dévier, se détourner, Anth.
6, 220 ||
E Fut. dor. 2 sg. νευσεῖς,
Thcr. Idyl.
7, 109 ; ao. part.
dor. νεύσαις, Thcr. Idyl. 7, 109.
Étym. R.
indo-europ. *neu(H)-, faire un signe de tête, s’incliner ;
cf. lat.
nu- de
annuō, nūtus,
nūmen, etc.