νυμφεύω

νύμφη

νυμφήϊος
νύμφη, ης ()
I propr. celle qui est recouverte ou voilée, d’où : en parl. de pers.
1 fiancée, jeune mariée, Il. 18, 492 ; Eschl. Ag. 1179 ; Soph. Tr. 527, etc. ; Eur. Or. 1136 ; Ar. Pl. 529 ; Hdt. 4, 172 ; Xén. Conv. 2, 3, etc. ; Plat. Rsp. 459e, etc. ; Plut. Lyc. 15, M. 138d, 271d, etc. ||
2 p. suite, bru, belle-fille, Spt. 1 Reg. 4, 19 ; NT. Luc. 12, 53 ; Matth. 10, 35 ||
3 jeune femme, en gén., t. d’affect. d’Iris parlant à Hélène, Il. 3, 130 ; d’Euryklée à Pénélope, Od. 4, 743, etc. ||
4 nymphe, divinité des eaux, Od. 17, 240 ; Pd. O. 12, 21 ; Soph. Ph. 1454, etc. ; des bois, Il. 20, 8 ; Soph. Ph. 1470, etc. ; des montagnes, Hés. Th. 130, etc. ||
5 fig. poupée, Anth. 6, 274 ||
II p. anal. ou ext. :
1 nymphe ou larve d’abeille, Arstt. H.A. 5, 19 ; G.A. 3, 9 ||
2 fourmi ailée, Artém. 2, 3, 6 ||
3 creux sous la lèvre, Ruf. p. 26 ||
4 c. κλειτωρίς, Ruf. p. 32 ||
5 niche dans un mur, Callix. (Ath. 197a) ||
6 extrémité supérieure du soc de la charrue, Poll. 1, 252 ||
E Gén. pl. poét. νυμφάων, Od. 17, 211 ; dor. νύμφα, Pd. ll. cc. ; gén. pl. νυμφᾶν, Pd. O. 12, 21. Sur l’orthographe νύφη (inscr. att. des 7e et 6e siècles av. J. C.) v. Meisterh. p. 64, 31.
Étym. pré-grec.