νυνί

νύξ

Νύξ
νύξ, νυκτός () nuit :
1 p. opp. au jour : νύκτα φυλάσσειν, Il. 10, 312 ; Od. 5, 466 ; 22, 195, passer la nuit à veiller ; νύκτα, Hdt. 1, 181, pendant la nuit, de nuit ; νυκτός, Od. 13, 278 ; Hdt. 9, 10, de nuit, la nuit ; τῆς νυκτός, Xén. An. 5, 7, 14, dans la nuit ; νυκτί, Od. 15, 34, la nuit, de nuit ; avec prép. ἀνὰ νύκτα, Il. 14, 80, de nuit ; διὰ νύκτα, Od. 19, 66, la nuit durant ; εἰς νύκτα, εἰς τὴν νύκτα, Xén. Cyn. 11, 4 ; Hell. 4, 6, 7, à la tombée de la nuit ; ὑπὸ νύκτα = lat. sub noctem, Thc. 4, 67 ; Xén. Ages. 2, 19 ; μετὰ νύκτας, Pd. N. 6, 11, de nuit ; ἐκ νυκτός, Xén. Cyr. 1, 4, 2, à la tombée de la nuit ; ἐκ νυκτὸς εἰς νύκτα, Plat. Ax. 368b, d’une nuit à l’autre ; πόρρω τῶν νυκτῶν, Plat. Prot. 310c, jusque bien avant dans la nuit ; ἐν νυκτί, ἐν τῇ νυκτί, Att. dans la nuit ; ἐπὶ νυκτί, Il. 8, 529, de nuit ; joint à ἡμέρα ou ἦμαρ : ἐφ’ ἡμέρῃ ἠδ’ ἐπὶ νυκτί, Hés. O. 102, de jour et de nuit ; νύκτας τε καὶ ἦμαρ, Il. 5, 490 ; νύκτας τε καὶ ἡμέρας, Plat. Theæt. 151a, m. sign. ; particul. au plur. les heures de la nuit divisées en trois parties égales, Il. 10, 253 ; τρίχα νυκτὸς ἔην, Od. 12, 312 ; 14, 483, c’était la troisième partie, c. à d. le dernier tiers de la nuit, vers le matin ; μέσαι νύκτες, Thc. 8, 201, minuit ; ἐν μέσῳ νυκτῶν, Plat. Prot. 310d, à minuit ||
2 p. ext. la nuit, c. synon. de ce qui est sombre, effrayant, menaçant : νυκτὶ ἐοικώς, Il. 1, 47, (Apollon irrité) semblable à la sombre nuit ||
3 en gén. obscurité, ténèbres : νυκτὶ καλύπτειν, Il. 5, 23, cacher dans la nuit ou l’obscurité, c. à d. rendre invisible ; particul. la nuit de la mort, les ténèbres de la mort, Hom. ; d’où les enfers, royaume de la nuit et des ténèbres, Eur. El. 862 ||
E Dat. plur. poét. νύκτεσσιν, Pd. P. 4, 232.
Étym. indo-europ. *nekwt-, *nokwt-, nuit, *negwh-, devenir obscur ; cf. lat. nox, sscr. nák, p. *nakt, gotique nahts.