οἰμωγμός

οἰμώζω

οἰμώσσω
οἰμώζω (impf. ᾤμωζον, f. οἰμώξομαι, postér. οἰμώξω, ao. ᾤμωξα, pf. inus. ; pass. inus. au prés. et au fut. ; ao. ᾠμώχθην, pf. ᾤμωγμαι)
1 se lamenter, Il. 22, 408 ; Eschl. Ag. 1599 ; Soph. Tr. 932 ; p. suite, pleurer, regretter, se repentir, d’où les locut. οἰμώζειν λέγω σοι, Ar. Pl. 58, je ne te souhaite que du mal ; οἴμωζε, Ar. Ach. 1035, malheur à toi (propr. lamente-toi !) ; οἰμώξει μακρά, Ar. Pl. 111, tu te lamenteras longtemps, c. à d. tu t’en repentiras longuement ; οἰμώξεται ὃς ἂν ἐμοὶ προσαγάγῃ τὰς χεῖρας, Plut. Artax. 26, malheur à qui portera les mains sur moi ! cf. Xén. Hell. 2, 3, 56, etc. ||
2 tr. pleurer : τινά, Tyrt. (Paus. 4, 14, 5) ; Soph. Aj. 962, qqn ; τι, Soph. O.C. 820, qqe ch. ; d’où au pass. être pleuré, regretté, Thgn. 1204 ; Eur. Bacch. 1286 ||
E Fut. réc. οἰμώξω, Plut. M. 182d ; Sib. 5, 295, etc.
Étym. onomatopée ; dérivé de οἴμοι.