ὀφρύς
ὀφρυώδηςὀφρύς, gén.
ύος, acc.
ύν, rar.
ύα, acc. pl.
ῦς (ἡ)
[ῡ au nom. et à l’acc.
sg. ; dans les composés ῠ,
v. εὔοφρυς,
λεύκοφρυς, etc.]
I sourcil, Il. 1, 528, etc. ; Od. 9, 468, etc. ;
Eschl. Ch.
285, etc. ;
souv. au pl.
(sg. seul.
Il. 13, 493)
τὰς ὀφρῦς ξυνάγειν, Ar. Nub. 582, etc. ; συνάγειν, Anth. 10, 56 ; κατασπᾶν,
Alciphr. 3, 3,
froncer ou contracter les sourcils d’un
air menaçant ou sombre ; ἀνασπᾶν, Ar. Ach. 1069 ; Dém. 442, 11 ; Plut. M. 68d ; ἀνατείνειν, Luc.
Tim. 54 ;
αἴρειν, Diph.
(Ath. 35d) ; ἐπαίρειν, Eur. (Stob. Fl. 22, 6) ; Luc. D. mort. 10, 8, hausser
les sourcils d’un air hautain ou
menaçant : pour marquer la joie : ἀγανᾷ γελᾶν ὀφρύϊ, Pd.
P. 9, 67, rire
d’un air joyeux ||
II fig. :
1 gravité, majesté,
Xén. Conv.
8, 3 ||
2 en
mauv. part, emphase : ῥήματα ὀφρῦς
ἔχοντα, Ar. Ran. 925, paroles
emphatiques ||
3 orgueil, Anth. 7, 409 ; 9, 43, etc. ||
III hauteur escarpée,
colline ou montagne abrupte, escarpement,
Il. 20, 151 ;
Hdt. 4, 185 ;
Pol. 7, 6, 3,
etc. ; Plut.
Num. 10,
M. 248a ||
E Acc. sg. ὀφρύα,
Anth. 12, 186 ;
Opp. C.
4, 405 ; Q. Sm.
4, 361 ; acc.
pl. ὀφρύας, Od. 9, 389 ; ou ὀφρῦς, Il. 16, 470.
Étym.
cf. sscr.
bhru, « sourcil ».