ὀψαρτύω

ὀψέ

ὄψεαι
ὀψέ, adv. et prép. tard :
I avec idée de temps indéterminé, c. à d. :
1 longtemps après, bien après, Il. 4, 161 ; 7, 94, etc. ; Od. 9, 534, etc. ; Pd. N. 3, 140, etc. ; Xén. An. 4, 5, 5 ; avec un gén. ὀψὲ τῆς ἡλικίας, Luc. Dem. enc. 14, dans un âge avancé ||
2 particul. avec idée de restriction, tardivement, trop tard, Soph. O.C. 1264 ; Eur. Or. 99 ; γνώσῃ διδαχθεὶς ὀψὲ γοῦν τὸ σωφρονεῖν, Eschl. Ag. 1425, tu sauras trop tard, pour l’avoir appris, ce que c’est qu’être sage ||
II tard dans la journée, le soir, Il. 21, 232 ; Od. 5, 272 ; Thc. 4, 106, etc. ; Xén. Hell. 2, 1, 22, etc. ; ἕως ὀψέ, Thc. 3, 108, jusqu’au soir ; τῆς ἡμέρας ὀψὲ ἦν, Thc. 4, 93, c’était le soir, sur le tard ||
Cp. ὀψιαίτερον, Plat. Crat. 433a ; Arstt. H.A. 4, 9 ; ou ὀψίτερον, Plut. M. 119c ; sup. ὀψιαίτατα, Xén. Cyr. 8, 8, 9, etc. ; Plat. Prot. 326c, etc.
Étym. on pose *ὄψ (adv.) = lat. obs- dans o(b)s-tendō « vers », de la R. indo-europ. *h₁e/op-, sur ; cf. ἐπί, ὄπιθεν ; le -έ final reste inexpliqué.