ὀρινοϐάτης (γαστραφέτης)

ὀρίνω

ὁριοθετέω-ῶ
ὀρίνω (f. et pf. inus. ; ao. ὤρινα ; pass. ao. ὠρίνθην, pf. inus.)
1 mettre en mouvement, d’où remuer, soulever, acc. Il. 21, 313 ; en parl. de la mer soulevée par le vent, Il. 9, 4 ; Od. 7, 273 ; ou par la tempête, Il. 11, 298 ; au pass. se soulever : ἐκ θρόνων, Od. 22, 23, de leurs sièges ; en parl. de fuyards, s’ébranler, s’enfuir, Il. 11, 521, 525, etc. ; en parl. de la mer, se soulever, Od. 2, 294 ; fig. γόον, Il. 24, 760, soulever, provoquer des gémissements ; κῆρ, Od. 17, 216, ou θυμόν, Il. 15, 403 ; Od. 8, 178, etc. remuer le cœur, c. à d. exciter la colère, la pitié, la tristesse, etc. ; d’où au pass. être ému de colère, de pitié, de crainte, etc. Il. 2, 595, etc. ; Od. 18, 74, etc. ||
2 poursuivre, acc. Orph. Lith. 59.
Étym. p. *ὀρι-ν-ϳω ou *ὀρι-νϝ-ω, de la R. indo-europ. *h₃r-i-, mettre en mouvement, de *h₃r-, v. ὄρνυμι.