ὄρνιος

ὄρνις

ὄρνιτο
ὄρνις (ὁ, ἡ ; v. la décl. ci-dessous) [ dans les formes trisyll. ; dans les dissyll. il est commun dans Homère, long dans Aristophane, bref dans les Tragiques, excepté à l’acc. pl. poét. ὄρνις] oiseau, Soph. O.R. 966 ; Xén. Cyr. 1, 6, 39 ; Plat. Theæt. 197c, etc. ; joint au n. de l’oiseau : ὄρνις αἰγυπιός, Il. 7, 59, vautour ; ὄ. ἀλκυών, Eur. I.T. 1090, alcyon ; κύκνος ὄ. Eur. Hel. 19, cygne ; prov. ὀρνίθων γάλα ἀμέλγειν, Luc. M. cond. 13 ; cf. Ath. 387b, traire du lait d’oiseau, c. à d. obtenir une chose merveilleuse ou réputée impossible ; ellipt. au plur. εἰς τοὺς ὄρνεις εἰσιέναι, Dém. 417, 21 ; Ar. Av. 13, aller aux oiseaux, c. à d. au marché aux oiseaux ; particul. :
1 oiseau dont le vol ou le cri sert de présage, Il. 8, 251, etc. ; Od. 2, 159, etc. ; Hés. O. 826 ; Eschl. Sept. 26, etc. ; d’où présage, augure, auspice, Eschl. Sept. 597 ; Eur. Her. 730, etc. ; Plat. Phil. 67c ; Plut. Cam. 32, etc. ||
2 oiseau domestique, coq, poule, Eschl. Eum. 866 ; Xén. An. 4, 5, 25 ; Thcr. Idyl. 24, 63 ||
3 l’Oiseau, c. à d. la constellation du Cygne, Arat. 274, etc. ||
4 p. anal. avec les oiseaux chanteurs, Μουσῶν ὄρνιθες, Thcr. Idyl. 7, 47, les oiseaux des Muses, c. à d. les poètes ||
E ὄρνις se décline sel. les deux thèmes, ὀρνιθ- et ὀρνι-, att. ὀρνε- : sg. nom. ὄρνις, voc. ὄρνι, gén. ὄρνιθος, dat. inus., acc. ὄρνιθα ou ὄρνιν ; pl. nom. ὄρνιθες, att. ὄρνεις, gén. ὄρνεων, dat. ὄρνισι, acc. ὄρνεις, poét. ὄρνις. — [] dans ὄρνις, Il. 12, 24, 218, 219 ; Soph. Ant. 1021, El. 149 ; Eur. H.f. 72, etc. ; mais [] Il. 9, 323 ; Hh. Pan 17 ; Eur. Bacch. 1364, etc. Décl. dor. : gén. ὄρνιχος, Pd. P. 8, 52, I. 5, 51 ; Ath. 374d ; acc. ὄρνιχα, Pd. O. 2, 97 ; plur. gén. ὀρνίχων, Pd. N. 9, 19 ; dat. ὄρνιξιν, Pd. P. 5, 112, ou ὀρνίχεσσι, Pd. P. 4, 190 ; p. crase οὕρνις, p. ὁ ὄρνις, Ar. Av. 284.
Étym. indo-europ. *h₃er-n-, oiseau ; cf. ὄρνεον, néerland. arend « aigle ».