οὖτα

οὐτάζω

οὐτάμεν
οὐτάζω (f. -άσω, ao. οὔτασα, pf. inus. ; pass. ao. οὐτάσθην, pf. οὔτασμαι) blesser, frapper de manière à blesser ; avec l’acc. de l’objet atteint : τινά, Il. 21, 576 ; Eur. Rhes. 255, blesser qqn ; στῆθος, Il. 13, 438, frapper qqn à la poitrine ; avec l’acc. de la pers. ou de la chose atteinte suivi de κατά avec l’acc. de la partie : τινὰ κατ’ οὖς, Il. 20, 472 ; παρ’ ἀσπίδα, Il. 16, 311, frapper qqn à l’oreille, près du bouclier ; avec double acc. celui de la personne atteinte et celui de la partie : οὐτ. τινὰ χεῖρα, Il. 5, 458, frapper qqn à la main ; rar. l’acc. de la pers. atteinte et celui de la blessure : ἕλκος ὅ με βροτὸς οὔτασεν ἀνήρ, Il. 5, 361, la blessure que m’a faite un mortel ; avec l’acc. de la pers. et le dat. de l’instrument : τινὰ ἔγχεϊ, Il. 20, 459, blesser qqn d’une javeline ||
E Impf. pass. 3 pl. οὐτάζοντο, Il. 7, 273 ; 12, 427. Ao. part. οὐτασθείς, Lyc. 242. Pf. 3 sg. οὔτασται, Il. 16, 26 ; part. οὐτασμένος, Od. 11, 535 ; Eschl. Ag. 1344.
Étym. cf. οὐτάω.