παχύρρυγχος

παχύς

παχυσκελής
παχύς, εῖα, ύ []
I épais, gros, fort :
1 au propre en parl. de choses (pierre, Il. 12, 446 ; bâton, Il. 18, 416, etc.) ; particul. en parl. de vêtements épais, p. opp. à λεπτός, Xén. Œc. 17, 3 ; Plat. Crat. 389b, etc. ; p. anal. en parl. de la voix, Arat. 953 ; de l’ouïe, Hld. 5, 18 ; en parl. de pers. dans Hom. touj. en b. part, c. à d. gros, bien nourri, d’où fort, solide, Il. 5, 309 ; 7, 264, etc. ; Od. 6, 128, etc. ; postér. épais, gras, Ath. 550f ; p. opp. à ἰσχνός, Hpc. Aph. 2, 44, etc. ; 262, 30 ; joint à πολύσαρκος, Luc. D. mort. 10, 5 ; en parl. d’animaux, Mén. (Ath. 549c) ; d’oiseaux, Luc. M. cond. 26 ; fig. en parl. d’une table bien fournie, Philstr. 117 ; prov. περὶ σφυρὸν παχεῖα γυνή, Archil. 184, femme (de mauvaise vie) qui a de gros talons courts, c. à d. qui tombe ou succombe facilement ||
2 fig. en b. part : opulent, riche ; οἱ παχέες, Hdt. 5, 30, 77, etc. ; οἱ παχεῖς, Ar. Vesp. 288, etc. les gros, les riches ; en mauv. part : lourd, épais (cf. lat. crassa Minerva) Hpc. 295, 24 ; joint à ἀμαθής, Ar. Nub. 842 ; à ἠλίθιος, Luc. Alex. 9, etc. ||
II épaissi, épais, Il. 23, 697 ; Hdt. 4, 23, etc. ||
Cp. πάσσων, Od. 6, 230 ; 8, 20 ; 24, 369 ; rar. παχίων, Arat. 785 (v. le cp. adv. παχύτερον au mot παχέως) ; sup. πάχιστος, Il. 16, 314, ou παχύτατος, Hpc. Aph. 3, 25.
Étym. indo-europ. *bhn̥ǵh-u-, dense, épais ; cf. sscr. bahú-, beaucoup, nombreux.