παίω
Παίωνπαίω (f.
παίσω ou
παιήσω, ao.
ἔπαισα, pf.
πέπαικα ; pass.
ao. ἐπαίσθην, pf. πέπαισμαι)
I tr.
1 battre, frapper,
abs. Eur.
Rhes. 685 ;
avec un acc. : τινὰ μάστιγι, Soph.
Aj. 184 ;
βέλει, Eschl.
Sept. 184 ;
μαχαίρᾳ, Xén.
An. 5, 9, 5,
frapper qqn d’un fouet, d’un trait, d’une épée ; παίειν διπλῆν (s.e.
πληγήν) Soph.
El. 415,
porter un double coup ; ἀνταίαν τινὰ
ξίφει, Soph. Ant. 1309, frapper en face
avec une épée ; π. τινὰ εἰς τὴν γαστέρα,
Ar. Nub.
549, jeter qqn sur le ventre ;
τινὰ εἰς τὴν γῆν, Hdt. 9, 107, jeter qqn à
terre en le frappant ; παίειν ἅλμην,
Eur. I.T.
1391, frapper la mer de la rame ;
θάλασσα παίουσα (τὰς
ναῦς) πρὸς χωρία δύσορμα,
Plut. Pyrrh.
15, mer qui rejette les navires contre
un littoral inabordable ||
2 fig. παίειν τινὰ ἐν κάρα,
Soph. Ant.
1273, atteindre, qqn à la tête,
c. à d. lui faire perdre contenance ;
ἐπὶ νόσῳ νόσον, Soph. O.C. 544, faire blessure sur blessure ; p. anal. π. ἐφ’ ἁλὶ τὰν
μᾶδδαν, Ar. Ach. 835, battre la pâte
sur le sel, c. à d. manger son pain avec
du sel, faute d’autre aliment ; avec l’acc. de
l’instrument : π. ξίφος λαιμῶν
εἴσω, Eur. Or. 1472, frapper qqn en
lui poussant l’épée dans la gorge ||
II intr. se heurter : πρός
τι, Xén. An. 4, 2, 2, contre qqe
ch. ; fig. Eschl. Pr. 885 ||
Moy. frapper sur
soi : τὸν μηρόν, Xén. Cyr. 7, 3, 6, se frapper la cuisse ||
E Fut. παιήσω, Ar. Nub. 1125, Lys. 459 ; autre pf.
πεπαίηκα, Clém.
Str. 7,
p. 846. Fut. moy.
παιήσομαι, Spt.
Jud. 15,
7.
Étym. R.
indo-europ. *ph₂u-ie/o- ; cf.
lat. paviō.