παραπίμπρημι

παραπίπτω

παραπιστεύω
παρα·πίπτω (f. παραπεσοῦμαι, ao. 2 παρέπεσον, etc.)
I tomber à côté de, Plut. Lys. 29 ; d’où :
1 tomber inopinément sur, rencontrer à l’improviste, se présenter sur le passage, en parl. d’un navire qui s’offre sur le trajet, Hdt. 8, 87 ; d’une bête sauvage qui se présente tout à coup, Xén. Cyr. 1, 2, 10, etc. ; d’un secours qui arrive juste à point, Pol. 31, 17, 2 ; ὁ παραπεσών, celui qui se présente à qqn, qui vient à sa rencontre, qui s’expose à ses coups, Plut. Galb. 8 ; πᾶν τὸ παραπῖπτον ou παραπεσόν, tout ce qui survient à qqn, se trouve sur son passage, Pol. 3, 51, 5, etc. ; ἡ παραπίπτουσα ἀεὶ ἡδονή, Plat. Rsp. 561b, le premier plaisir venu ; en parl. de l’occasion qui se présente, Xén. Hipp. 7, 4 ; Plat. Leg. 842a, etc. ; καιρὸς παραπεπτωκώς, Dém. 11, 8, occasion fournie par le hasard ; d’où, arriver, survenir, suivi de ὥστε et de l’inf. Xén. Vect. 5, 8 ; en gén. en parl. de choses et de pers. qui surviennent ou se trouvent justement ou par hasard à un moment ou en un lieu : ἔδοξέ μοι θαυμαστὸν κτῆμα παραπεσεῖν τοῖς Ἕλλησιν, Plat. Leg. 686d, il me sembla que les Grecs auraient tiré de là un merveilleux avantage ||
2 se jeter sur ou dans, avec εἰς et l’acc. Pol. 4, 80, 9 ||
II tomber devant, c. à d. :
1 passer devant en courant, Pol. 11, 15, 2 ||
2 d’où passer devant, c. à d. s’écarter de (la route, etc.) gén. Pol. 3, 54, 5 ; fig. s’écarter (de la vérité, etc.) gén. Pol. 12, 7, 2 ; abs. se tromper, manquer, Pol. 18, 19, 6 ; ἔν τινι, Xén. Hell. 1, 6, 4, en qqe ch.