παραρράπτω

παραρρέω

παραρρήγνυμι
παρα·ρρέω (f. -ρρεύσομαι, ao. 2 παρερρύην, pf. παρερρύηκα)
I couler devant ou le long de :
1 au propre, Xén. Cyr. 4, 5, 2 ; παρὰ τὸν νεών, Xén. An. 5, 3, 8, devant le temple ; τινι, Xén. An. 4, 4, 11, tomber auprès de qqn, en parl. de neige ; couler ou glisser le long de, s’échapper des mains, d’où s’égarer, être oublié, Soph. Ph. 652 ||
2 fig. avec un suj. de pers. passer le long de, c. à d. passer sans faire attention, Spt. Prov. 3, 11 ; NT. Hebr. 2, 1 ; π. φρενῶν, Eup. (Stob. Fl. 4, 33) perdre ses esprits ; avec un suj. de. chose : π. τινι, Plat. Leg. 781a, ou τινα, Clém. 324, échapper à qqn ||
II arriver en coulant, d’où couler à travers, s’infiltrer, se glisser, pénétrer ; au propre avec παρά et l’acc. Arstt. P.A. 3, 3, 6, en parl. de pers. ; avec εἰς et l’acc. Plut. M. 969e ; en parl. de choses (fausse monnaie, bruits, etc.) Plut. M. 94c ; πρός τινα, Dém. 170, 25, pénétrer jusqu’à qqn.
Étym. π. ῥέω.