παρατείνω
παρατειχίζωπαρα·τείνω (f.
-τενῶ, ao.
παρέτεινα, pf.
παρατέτακα [τᾰ])
A tr.
I étendre à côté,
développer, acc. Hdt. 1, 185 ; Plut. Cam. 33 ; d’où tirer en
longueur, amplifier, acc. Arstt. Poet. 17, 5 ; π. ὀνόματα ;
Luc. Luct.
13, prononcer lentement les mots ;
π. τὰ τελευταῖα τῆς φωνῆς, Luc. Demon. 3, prolonger les derniers sons de la voix,
en parl. d’une chambre construite d’une certaine
façon ||
II tendre le long de,
particul. :
1 étendre sur le chevalet,
d’où torturer, Plut. M. 135d, etc. ; p. suite
au pass. périr, mourir :
λιμῷ, Plat.
Conv. 207b ; πόθῳ, Plut. Sol. 7, de faim, de
désir ; avec un part. : γελῶντε παρετάθησαν, Plat.
Euthyd. 303b, tous deux
faillirent mourir de rire ||
2 t. de
méd. détendre, d’où rendre (le
ventre) libre, Philist. (Ath. 115e) ||
3 t. de
math. construire une figure de géométrie sur une ligne
donnée, Plat. Men. 87a, Rsp. 527a ||
III traîner en longueur,
d’où :
1 amuser, retenir, faire
attendre : τινά, Xén. Cyr. 1, 3, 11, qqn ; au pass.
Plut. M.
195d ||
2 prolonger :
βίον ἕως, gén.
Plut. M.
832e ;
Luc. Macr.
3, prolonger sa vie jusqu’à,
etc. ||
3 ajourner, différer,
acc. Luc.
Ic. 29 ;
au pass. Luc.
D. mort. 4, 2
||
B intr.
1 s’étendre, en parl. d’un lieu, avec l’acc. du
lieu jusqu’où s’étend une région, Hdt. 1, 203 ; Thc. 4, 8 ; παρά τι, Pol. 6, 31, 5, le long de qqe ch. (d’une côte, d’une île,
etc.); avec le
dat. Str. 335 ||
2 se prolonger, durer,
demeurer longtemps : ἐς ἔτη τινά,
App. Syr.
48, etc. se
prolonger jusqu’à un certain nombre d’années ; avec un part. : ποῖ
παρατενεῖς δεδιὼς ταῦτα; Philstr.
302, jusques à quand veux-tu persister à
craindre cela ? ||
Moy. s’étendre le long
de, en parl. de lieux, de pays,
etc. dat.
Hdt. 2, 8 ;
Ar. Nub.
212.