πενιχρῶς

πένομαι

πενόομαι-οῦμαι
πένομαι (seul. prés. et impf.)
I accomplir un travail pénible, d’où :
1 intr. travailler péniblement, Il. 24, 124 ; en parl. de serviteurs, Od. 10, 348 ; πένεσθαι περὶ δεῖπνον, Od. 4, 624, être occupé pour un repas, le préparer ||
2 tr. exécuter, accomplir, préparer, en parl. d’un travail matériel : π. δαῖτα, Od. 2, 322 ; 3, 428, etc. préparer un repas : ὁππότε κεν δὴ ταῦτα πενώμεθα, Od. 13, 394, quand nous accomplirons ou exécuterons cela ; cf. Il. 19, 200 ; Od. 14, 319, etc. ||
II p. suite, être pauvre, Thc. 2, 40 ; Eschl. Ag. 962 ; Eur. Hec. 1220 ; p. opp. à πλουτεῖν, Plat. Pol. 293a ; joint à κάμνειν, Plat. Gorg. 477d ; avec un gén. manquer ou avoir besoin de, Eschl. Eum. 431 ; Eur. Suppl. 210, etc. ; avec l’acc. m. sign. Thém. 22 ||
E Prés. 2 sg. πένει, Eschl. l. c. ; sbj. 2 sg. πένηαι, Thgn. 929 ; impf. 3 pl. poét. πένοντο, Od. 4, 624 ; 10, 348 ; fut. πενοῦμαι, Eschl. Suppl. 362.
Étym. R. indo-europ. *(s)penh₁-, tendre, tisser, filer, d’où travailler péniblement ; cf. πόνος, all. spinnen.