πέπλον

πέπλος

πέπλωμα
πέπλος, ου ()
I primit. toute étoffe tissée servant à recouvrir, particul. :
1 rideau pour couvrir une voiture, Il. 5, 194 ||
2 toile ou tissu pour envelopper une urne cinéraire, Il. 24, 796 ||
3 tapis à étendre sur des sièges, Od. 7, 96 ||
II particul. vêtement :
1 vêtement de femme (p. opp. à χιτών, tunique d’homme, Il. 5, 734) grand, ample, plissé, d’une étoffe fine et légère, d’ord. richement brodé, qu’on mettait par-dessus les autres vêtements et qui enveloppait le corps entier, Od. 7, 96 ; 18, 292, etc. ; Pd. P. 9, 213 ; Att. il recouvrait comme un voile la tête et les mains, Xén. Cyr. 5, 1, 6 ; particul. vêtement brodé dont on parait la statue d’Athèna pour les processions des Panathénées, Batr. 182 ; Ar. Eq. 566 ; Plat. Euthyphr. 6c ; Plut. Demetr. 10, etc. ||
2 vêtement flottant pour les hommes, Soph. Tr. 602, 674, etc. ; Eur. Or. 166, etc. ; Thcr. Idyl. 7, 17, etc. ; sorte de vêtement persan, Eschl. Pers. 199, 1060 ||
III p. anal. :
1 le péritoine, le filet (d’ord. δημός) Orph. Arg. 314 dout. ||
2 sorte d’euphorbe, vulg. réveille-matin, plante, Hpc. 265, 31 ; 1239, etc. ||
E Plur. neutre réc. τὰ πέπλα, Nonn. Jo. 19, 9 ; Anth. 9, 616.
Étym. πέ-πλ-ος avec redoubl. de la R. indo-europ. *pl(H)-, plier, cf. ἁπλόος, διπλόος ou bien de la R. *pl-, peau, cf. πέλμα, lat. pellis.