περᾶν

πέραν

περαντέον
πέραν [] adv. et prép. :
I au delà de, de l’autre côté, d’ord. avec idée de la mer ou d’un fleuve qui sépare ; chez les plus anc. poètes avec un gén. au delà de, de l’autre côté de, Il. 2, 626 ; 24, 752 ; Hés. Th. 215, etc. ; Pd. N. 5, 39 ; Soph. Ant. 334 ; Thc. 2, 67, etc. ; τὸ πέραν τοῦ ποταμοῦ, Xén. An. 3, 5, 2, la région opposée du fleuve ; gén. Hés. Th. 814 ; Hdt. 6, 44 ; Thc. 1, 111 ; Xén. An. 2, 4, 20, etc. ; ἡ πέραν γῆ, Thc. 3, 91, la terre opposée ; τὸ πέραν, Xén. Hell. 1, 3, 17, etc. le rivage situé de l’autre côté, la rive opposée ; τὰ πέραν, Xén. An. 4, 3, 24, ce qui se passe sur la rive opposée ; τὰ πέραν πράγματα, Pol. 3, 97, 5, les affaires d’au delà, de l’autre côté ; οἱ πέραν, Plut. Mar. 23, ceux de l’autre côté, de la région opposée ; qqf. avec εἰς et l’acc. Hdt. 8, 36 ; Xén. An. 7, 2, 2 ||
II p. suite :
1 vis-à-vis, Hdt. 6, 97 ; avec le gén. vis-à-vis de, Il. 2, 535 ; Eschl. Ag. 190 ; Paus. 2, 22, 2, etc. ||
2 au delà de, plus loin que, gén. Pd. I. 6, 33 ; Eur. Hipp. 1053, Alc. 588, Suppl. 676 ||
E Ion. πέρην, Il. Hés. Hdt. ll. cc. etc. (acc. de πέρα 2).